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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

30 juin 2017

METEOROLOGIE POPULAIRE CHARENTAISE

Publication du 2 juillet 2015





ALLOUE
Fête des battages le 2 aout 1981 



François VINCENT inscrivait sur son registre météorologique, la météo quotidienne du Prat à ALLOUE , où il résidait. C’était son hobby, mais pas simplement un hobby, comme tout agriculteur soucieux de ses récoltes, François avait un don, devrait-on dire une connaissance et une pratique de la prévision du temps, qui contredisait souvent les prévisions des stations météo. Ses prévisions, il les scrutait dans le ciel chargé de cumulus ou autres nimbus, dans l’air du Prat, dans la lune, au lever et au coucher du soleil, dans le comportement des oiseaux et de ses animaux de basse-cour , le grincement habituel d’une porte à l’approche d’un changement de temps et bien sûr celui de ses os et de ses vieilles douleurs.

Toutes ces constatations, vérifiées par nos ancêtres, donnèrent naissance à une multitude de dictons populaires, à valeur de pronostique météorologique et parfois, ou souvent, contredit d’une région à une autre, laissant ainsi le loisir à chacun de faire "sa pluie et son beau temps ".

Voici donc réunis par Marc LEPROUX pour les Études Charentaises en 1969, les maximes de la "météorologie populaire charentaise" du mois de JUILLET .



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METEOROLOGIE POPULAIRE
EN CHARENTE
La moisson


JUILLET


C'est le mois des grands et durs travaux de la moisson. Le paysan est plus accablé de besognes que jamais. aussi a-t-il moins de temps pour faire des observations et les contrôler ; les proverbes sont donc plus rares.

Cependant. pour rentrer sa récolte dans les bonnes conditions, il lui faut savoir que : 


« S'il pleut le jour de la St-Martin fouillant « Il pleuvra six semaines durant. » (Pougné.)

Dans la même localité, on a noté également : « S'il pleut le jour de la Saint-Benoît « Il pleuvra trente jour, plus trois. »

De même,

« S'il pleut à la Saint-Victor « La récolte n'est pas d'or. »

Le voilà donc prévenu pour entreprendre ses travaux. Cependant, il faut :

« Au mois de Juillet «Faucille au poignet. »

C'est là sa principale occupation. Il néglige un peu les autres récoltes. Mais dans les pays de noyers, on sait que :

«A la Madeleine

« La noix est pleine. »

A La Chèvrerie et à Pougné. à l'occasion de ce même jour, on déclare :

« P'r la Madeleine

« Le garouil (maïs) porte l'alouette. 
» 

Quant à celui :

« Qui veut de bons navets 


« Il les sème en Juillet. »

Mais il faut craindre :

« Juillet sans orage

« C'est la ruine du village. » (Agris 1943.)

Ce qui se dit à Eraville et à Vibras : ...


« C'est la famine au village. »

Pourtant

« En Juillet

« On dort comme un goret. » (Eraville 1942.)




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ALLOUE
 Fête des battages le 2 aout 1981 






Photos : J-P BOINE 2-08-1981
Remerciements à Chantal Beaussant
CPA : collection privée





ALLOUE
Fête des battages le 2 aout 1981



Météorologie populaire charentaise :

22 juin 2017

1 juin 2017

METEOROLOGIE POPULAIRE CHARENTAISE

Publication du 4 juin 2015


ALLOUE : La mairie et les écoles

François VINCENT inscrivait sur son registre météorologique, la météo quotidienne du Prat à ALLOUE , où il résidait. C’était son hobby, mais pas simplement un hobby, comme tout agriculteur soucieux de ses récoltes, François avait un don, devrait-on dire une connaissance et une pratique de la prévision du temps, qui contredisait souvent les prévisions des stations météo. Ses prévisions, il les scrutait dans le ciel chargé de cumulus ou autres nimbus, dans l’air du Prat, dans la lune, au lever et au coucher du soleil, dans le comportement des oiseaux et de ses animaux de basse-cour , le grincement habituel d’une porte à l’approche d’un changement de temps et bien sûr celui de ses os et de ses vieilles douleurs.

Toutes ces constatations, vérifiées par nos ancêtres, donnèrent naissance à une multitude de dictons populaires, à valeur de pronostique météorologique et parfois, ou souvent, contredit d’une région à une autre, laissant ainsi le loisir à chacun de faire "sa pluie et son beau temps ".

Voici donc réunis par Marc LEPROUX pour les Études Charentaises en 1969, les maximes de la "météorologie populaire charentaise" du mois de JUIN .



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METEOROLOGIE POPULAIRE
EN CHARENTE


JUIN


C'est le mois où la qualité des récoltes s'affirme.

Déjà, les augures du mois précédent nous ont dit qu'il fallait Juin chaud, c'est ce que répète ce proverbe :


« Beau temps de Juin

« Abondance de grain »,

qui devient, dans le Confolentais :

« Annédo dé fé

« Annédo dé ré. »

                                    «   Année de foin

»


                                    «    Année de rien. 

»

                                    « (Eymouthiers,Montbron,Confolentais.)

Ou encore :

« Beau temps de Juin

« Mauvaise herbe donne foin.

Ce qui se dit à Agris :

« En beau Juin

« Toute mauvaise herbe porte foin. »

Il n'est pas nécessaire Que ce beau temps soit sans nuage et même : cc S'il tonne en Juin

« Année (le paille et de foin. » (Agris 1943.)

Par contre :

<< Beau temps avant la Saint-Jean

<<  Assure bon grain pour l'an. >>

Mais,

<< Peu de fruits au groseillier <<Peu de blé au grenier. >>

Pourtant :

« En Juin, on dort comme un chien. » (Eraville 1942.)

Comme le mois de Juin est celui des fauches, il ne faut pas oublier que :

« A la Saint-Barnabé (le 11)

« Mets la faux au pré. » (Agris, La Rochefoucauld.)


Ou

« Mets le dail dans le pré. (Eraville 1942.)

Ce saint, d'ailleurs, joue un rôle important clans le calendrier, avec Saint-Médard et Saint-Gervais.

« Quand il pleut pour la Saint-Médard

« Il pleut quarante jours plus tard.

Par contre,

<< Saint-Médard beau et serein

<<   Promet abondance de grain. >> (Eraville-Vibrac 1943.)

On dit que Saint-Médard avait deux frères tout aussi saints que lui.: Saint-Barnabé et Saint-Gervais, qui ont le pouvoir de défaire ce que Saint-Médard a fait. Donc, s'il pleut le jour de la St-Médard, mais s'il ne pleut pas les jours de la Saint-Barnabé et de la St-Gervais le dicton est sans valeur.

On dit aussi :

« S'il pleut pour la Saint-Gervais

« Il pleut quarante jours après.

Ou bien :

« S'il pleut à la Saint-Gervais

« Pour le blé signe mauvais. » (Eraville-Vibrac.)

Les fêtes de ces trois Saints tombent les 8, 11 et 19 juin. S'il pleut pendant ces trois jours, il risque pleuvoir longtemps puisqu'on sait que le vent qui donne aux deux solstices persiste pendant les trois mois subséquents. Le pronostic s'appliquant à Saint-Gervais risque donc (le se voir vérifier plus facilement parce que plus près du solstice. Nous (levons toutefois faire remarquer que l'usage de ces proverbes remonte au-delà du XII° siècle, c'est-à-dire avant l'emploi du Calen­drier Grégorien. A cette époque-là, St-Médard était solennisé 12 jours plus tard, c'est-à-dire à la veille (lu solstice, d'où le fondé de la croyance populaire qui s'exprime selon les localités avec de nom­breuses variantes :

« Quand il pleut à la Saint-Médard

« Il pleut quarante jours plus tard

« A moins que Saint-Barnabé

« Ne vienne tout arranger. » (Région d'Angoulême 1945.)

A Roumazières, on termine par : 
...« Ou que la Saint-Barnabé 
« Ne lui coupe l'herbe sous les pieds. » (Labosmie 1945.)

A Sainte-Colombe :

...« A moins que Saint-Barnabé

« Ne détruise ce qui est gâté. » (Bertrand, vers 1880.)

Ou encore :

...« A moins que Saint-Barnabé


« Ne vienne tourner la clef. » 

ou

Ne raccommode ce qui est gâté. » (Pougné. )

L'influence néfaste sur les récoltes s'exprime aussi de diverses façons.

Dans le
Cognaçais, où les brouillards sont redoutés pour la vigne, On dit :

« La Saint Médard

« Donne son brouillard. » (Origène 1945.)

Partout on est d'accord pour noter la diminution des récoltes même si on le dit de façons diverses.

C'est ce que l'on exprime à
Pougné (1880), à Fouqueure et en général dans le Ruffecois de la manière suivante :

« Quand o mouille le jour (de la Saint-Médard

« Les récoltes diminuent d'un quart.

A La Couronne

« S'il mouille à la Saint-Médard

« Les biens de la terre périssent d'un quart. » (Rajaud 1945.)

A Eraville :

...« La récolte périt du tiers ou du quart. » (Mme Cadet, 1942.)

Dans le Confolentais :

« Per la sin Méder « Pour la Saint-Médard

Les récoltes diminuin d'un                  « Les récoltes diminuent d'un

[quèr. »                                                           [quart. »

A La Chèvrerie on déclare

« Pour la Saint-Barnabé

« le pinson est dans le châtaignier. »

Pour l'influence de Saint-Gervais, à Pougné et à Eraville, on s'accorde que :

« Saint Gervais quand il est beau

« Tire Saint Médard de l'eau. »

Mais, au contraire, si c'est :

« Saint Gervais qui est mouillé

Il pleuvra quarante jours après. »

L'action de tous ces Saints a été résumée ainsi : 
<< Quand il pleut à la Saint-Médard (8 juin) 
<< Prends ton manteau sans retard

<< Mais s'il fait beau pour Barnabé (11 juin) 
<< Qui a lui couper l'herbe sous le pied 
<< Ton manteau chez toi peut rentrer. 
<< Enfin s'il pleut dans ces deux jours

<<  Si Médard et Barnabé, comme toujours 

<<  S'entendaient pour te jouer des tours

<<  Tu auras encore Saint-Gervais (19 juin)

<< Accompagné de Saint-Protais 
<< Que le beau temps va ramener. >>

                                                     (L. Bertrand, instituteur à Pougné, vers 1885.)

Aux Saints que nous venons d'énumérer, viennent s'ajouter Saint-Pierre et Saint-Paul :

<< Celui qui monte aux cerises

<< Le jour de la Saint-Pierre

<< Se casse la jarre (cuisse). » (Précigout, Coulgens, 1885.)

Du reste ce jour-là, il fait toujours mauvais temps car : 
<<  Saint-Pierre pleure toujours.>> (Pougné.)

Ce qui fait dire, à Vibrac et à Eraville :
<< Saint-Pierre et Saint-Paul pluvieux

<<  Pour trente jours sont dangereux. >>

On déclare aussi :


<<  Si o fait frais le jour de la Saint-Poux (Paul)

<<  L'hiver allongera de quarante jours. >>

(Pougné, Nanteuil-en-Vallée.)

Mais :

« Quand o fait chaud le jour de la Saint-Poux

« L'hiver se casse le cou. » (Nanteuil-en-Vallée, Pougné.) (1)

On constate aussi que :

<< A la Saint-Jean, la pluie

<<  Fait la noisette pourrie. » (Eraville - Vibrac.)



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Le château d'eau de La Grange Picassoux




1 mai 2017

METEOROLOGIE POPULAIRE CHARENTAISE

Publication du 7 mai 2015





ALLOUE

François VINCENT inscrivait sur son registre météorologique, la météo quotidienne du Prat à ALLOUE , où il résidait. C’était son hobby, mais pas simplement un hobby, comme tout agriculteur soucieux de ses récoltes, François avait un don, devrait-on dire une connaissance et une pratique de la prévision du temps, qui contredisait souvent les prévisions des stations météo. Ses prévisions, il les scrutait dans le ciel chargé de cumulus ou autres nimbus, dans l’air du Prat, dans la lune, au lever et au coucher du soleil, dans le comportement des oiseaux et de ses animaux de basse-cour , le grincement habituel d’une porte à l’approche d’un changement de temps et bien sûr celui de ses os et de ses vieilles douleurs.

Toutes ces constatations, vérifiées par nos ancêtres, donnèrent naissance à une multitude de dictons populaires, à valeur de pronostique météorologique et parfois, ou souvent, contredit d’une région à une autre, laissant ainsi le loisir à chacun de faire "sa pluie et son beau temps ".

Voici donc réunis par Marc LEPROUX pour les Études Charentaises en 1969, les maximes de la "météorologie populaire charentaise" du mois de MAI .



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METEOROLOGIE POPULAIRE
EN CHARENTE





M A I 

Voici le mois de Mai. 

« C'est le mois le plus beau » chante-t-on dans les églises. 
Nous avons déjà dit que les gelées de Mars en entraîneraient un nombre égal en Mai et c'est ce que redoute le vigneron, car :
« Bourgeon de Mai
« Remplit le chai. » (Barbezieux, Cognaçais, Rouillac.) 
mais comme il n'est pas sûr que ce bourgeon arrive à bon dévelop­pement, il est prudent : 
« Pour vendre vin 
« D'attendre de Mai la fin.


Ceci d'autant plus qu'il y a les saints de glace : Saint-Mamert, Saint-Pancrace, Saint-Gervais et Saint-Boniface qui amènent toujours un refroidissement redoutable de la température. A Eraville, à Vibrac, on dit :
« Saint-Mamert, Saint-Gervais et Saint-Pancrace
« Sont toujours de vrais saints de glace. »

Pourtant avec :
« Saint-Pancrace et Saint-Urbain
« Sans pluie, beaucoup de vin. »


Mais 
« Avant que Saint-Urbain soit passé
« Le vigneron n'est pas rassuré. »

Les cinq derniers chevaliers : 

Saint-Jacques dit Jacquet
Saint-Croix dit Crucet
Saint-Jean dit Jannet
Saint-Antoine dit Toinet 
Saint-Urbain dit Robinet


sont redoutés comme leurs prédécesseurs du mois d'Avril, à cause des gelées qu'ils amènent. C'est du reste seulement dans les régions de vignobles que Saint-Urbain (Robinet) est considéré comme chevalier redoutable, à cause de son diminutif. 
En dehors des gelées le temps semble avoir moins d'importance, bien que : 
« S'il pleut pour la Sainte-Croix (3 Mai)
« Il n'y aura pas de noix. »
« Quand il pleut pour l'Ascension
« Les cerises vont en procession. » (Genouillac.)
«Quand o mouille p'r la Ste Pétronille
« On mouille quarante jours ses guenilles. » (Bréville.) « Elle met quarante jours ses guenilles. » (Sonneville 1945.)

(La Sainte Pétronille tombe le 31 Mai, comparez à la St-Médard, le 8 Juin). 

On considère cependant que :
« Mai pluvieux
« Laboureur joyeux. »


Et
« Du mois de Mai la chaleur
« De tout l'an fait la chaleur. » (Rouillac, Barbezieux.)


A Eraville, à Vibrac, on termine par : 

... « De tout l'an fait sa valeur. » 

Du reste la chaleur est nécessaire puisque :

« Rosée et fraîcheur en Mai
« Donnent vin dans la vigne et foin au pré. »

Ce qui devient à Eraville et à Vibrac :

« La rosée de Mai
« Fait tout beau ou tout laid. »

C'est sans doute pour ces raisons que : 

« Au mois de Mai
« Le seigle déborde de la maie. »


Le mois de Mai ne suffit pas à lui seul car il faut :

« Frais Mai, chaud Juin
« Pour amener pain et vin. »

Ce qu'à Pougné, vers 1885, on exprimait mieux encore :

« Mai frais, Juin chaud
« Remplit les granges jusqu'aux porteaux. »

Bien qu'à Villiers-le-Roux on dise le contraire. Dans ce même mois :
« A la Saint-Grégoire
« Tonds ton mouton si tu veux m'en croire. »


Et si votre santé à ce moment laisse à désirer, il ne faut pas oublier : 

« Qui a de la fièvre en Mai
« Le reste de l'an vit sain et gai.


En Mai, les petits chats sont mangés.

C'est une opinion assez répandue dans l'ouest de la Charente. Les petits chats qui naissent au mois de Mai sont mangés par les chats marauds », alors en quête d'amours.

Elle est d'ailleurs vérifiée. (
Bréville - Montbronnais.) Les chats, nés dans ce mois, ne valent rien.

Pourtant comme les rudes travaux des fourches et des moissons sont proches, c'est le moment de faire une ultime cure de repos
.

Aussi

« En Mai
« On dort tout-à-fait. » (Eraville.)


Ce qui se dit aussi :

« En Mai
« La tête tient au chevet. »



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ALLOUE - Route d'EPENEDE




28 avril 2017

L'AILLET

Publication du 30 avril 2014





L’AILLET




Le brin de muguet porte bonheur, offert le 1er Mai de chaque année, est une coutume que ne manqueront pas les Charentais, comme tout un chacun en France. Mais il existe une autre tradition, très répandue en Charente : celle de l’AILLET.

Manger le pied d’AILLET le 1ER Mai, nous enseigne un dicton ancestral, permet d’éviter la morsure du serpent durant l’année.

L’AILLET est le jeune plant obtenu dès Avril, avant la formation du bulbe, que l’on déguste à la croque au sel avec un bon pâté, une rillette maison ou un fromage blanc. Les feuilles coupées agrémenteront omelettes et salades et bien entendu le traditionnel plat de chevreau du mois de Mai.






Les plus chanceux auront la possibilité de déguster L’AILLET et le Chevreau au Restaurant de « Chez PATOU » à ALLOUE qui, comme chaque année, affiche complet, victime de son succès pour cet instant de convivialité typique de Charente.


Chez PATOU



Photos : YM

 
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