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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

28 août 2019

Le Fromager Charentais



Le Fromager charentais

Le Fromager Charentais, est un entremet typique de la gastronomie de Charente Limousine, à ne pas confondre avec son cousin, spécialité du Poitou, le Tourteau Fromagé. Leurs préparations diffèrent de peu de chose, addition de cuillérées de lait et de farine pour le Tourteau Fromagé, avec un temps de cuisson supérieur ; cette variante en fait tout naturellement deux desserts différents : consistance du Fromager Charentais bien plus souple, tel un flan, dessus brun-doré; texture d'un gâteau moelleux pour le Tourteau Fromagé, dessus brun-noir après cuisson et preuve de sa réussite.
Le Fromager Charentais est le dessert que j’ai découvert et apprécié dès mes premiers pas en Charente, c’est toujours pour moi un instant de plaisir, tant à le cuisiner qu’à le déguster.


Le Fromager
Pour 8 à 10 personnes
1 pâte brisée

500 gr de fromage frais ( de chèvre ou de vache ) bien égoutté
5 œufs
200 gr de sucre
Bien mélanger le fromage avec le sucre et les jaunes d’œuf.
Battre les blancs en neige et les incorporer délicatement en soulevant le mélange pour éviter de casser les blancs d’œufs.
Etendre sur la tarte et mettre au four ( th. 7 ou 210°c ) 30 minutes.
Froid, c’est un dessert toujours apprécié.


HIESSE EN 1917



Jules Martin-Buchey est né en 1850 à Châteauneuf-sur-Charente, dans le département de la Charente. Professeur d'histoire, il a enseigné au lycée privé Saint-Paul à Angoulême.

Il est l'auteur de la La géographie historique et communale de la Charente, ouvrage de trois volumes qu'il a écrit entre 1914 et 1917 pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage couvre l'histoire et la géographie de la totalité des 426 communes de la Charente d'alors, avec une introduction sur l'histoire et la géographie du département. Cette œuvre reste encore aujourd'hui une référence parmi les communes et les historiens du département.

Jules Martin-Buchey est mort en 1918, à l'âge de 68 ans.






HIESSE



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HIESSE 
1917 
et images d'aujourd'hui
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Superficie : 2432h. 40 ; 
Population : 626 habitants

Le Mas-du-Puy




Saint-Lyphard
Le territoire de cette commune, entièrement compris dans le plateau qui sépare les bassins de la Vienne et de la Charente, est en grande partie couvert de landes et de bruyères. Aussi la population y est-elle très clairsemée et n'y compte-t-on que vingt-cinq habitants par kilomètre carré.

Un des principaux affluents de la Vienne, le Clain, prend sa source dans un petit étang de la commune, à la Chapelle Beau-Clain, se creuse une vallée peu profonde, et, après être passé au pied du bourg d'Hiesse, sort de la commune, pour entrer dans le département de la Vienne, après un cours de six kilomètres. Bien que la source du Clain ne soit qu'à six kilomètres de la Vienne, à vol d'oiseau, ce cours d'eau n'atteint la rivière dont il est tributaire, qu'au-delà Poitiers, après un cours d'environ cent vingt-cinq kilomètres. 





La principale industrie, ainsi que dans les communes voisines, consiste dans l'élevage du bétail, favorisé par l'établissement de nombreuses prairies naturelles.

Trois routes importantes desservent la commune d'Hiesse. La route nationale de Limoges à Nantes sert de limite à la commune à l'est et la sépare de la commune de Lessac. La route de Confolens à Champagne-Mouton (route départementale n° 7 de Confolens à Melle) traverse le sud de la commune, en passant près de la source du Clain. Enfin la route de Confolens à Charroux (chemin de grande communication n ° 30 de Saint-Junien à Charroux) dessert le bourg d'Hiesse et parcourt toute la commune du sud est au nord-ouest. Le réseau routier est complété par un chemin d'intérêt commun qui unit le bourg d'Hiesse à celui d'Alloue et par quelques chemins vicinaux ordinaires. La commune d'Hiesse possède également une station sur la petite ligne de chemin de fer d'Angoulême à Confolens.




La commune d'Hiesse possède quelques logis qui méritent d'être signalés. Citons en premier lieu le petit château du Mas-du-Puy, flanqué de tourelles, auquel se rattache un souvenir historique. Le roi Jean, se rendant prisonnier à Bordeaux, après la défaite de Poitiers (1356), aurait, dit-on, couché au château du Mas-du-Puy.
Gentilhommière du Mas-du-Puy - XVIème*


Ce château est la propriété de la famille du Boys du Mas-du-Puy.

Deux autres fiefs dépendaient, comme le précédent, de la châtellenie de Confolens : le Rivaud, propriété de la famille Barbarin et le Pignoux, ancienne demeure de la famille Lagrange de la Pardoussie, appartenant aujourd'hui à M. de Larroy.

Le logis de l'Herbaudie appartient à la famille Maillard, dont le chef est aujourd'hui maire de la commune.

Le bourg d'Hiesse (62 hab.), à huit kilomètres nord-ouest de Confolens, est construit au sommet d'une colline qui domine le cours du Clain. Son église est petite, mais fort gracieuse. Elle a été rebâtie il y a une vingtaine d'années par les soins de la famille Maillard.
Etang du Mas-du-Puy


Parmi les principaux villages, nous pouvons citer : Chez-Mautret 98 hab.), au sud du bourg ; la Jeunie (52 hab.), au-dessus du Clain; Chez-Cauly (23 hab.) et la Frenade (20 hab.), dans le sud-ouest de la commune ; l'Herbaudie (38 hab.), sur la route d'Alloue; les Vieux-Tisons (alias Vestizon), autrefois siège d'une ancienne paroisse réunie dès le Moyen Age à celle d'Hiesse ; le Mas-Gautier (39 hab.), à l'ouest du bourg ; le Mas-du-Puy (20 hab.); le Pignoux (22 hab.) ; la Chaume (16 hab.), dans l'extrême nord de la commune.





JULES MARTIN-BUCHEY
Ancien Professeur d'Histoire
1917


Le Bourg

Gentilhommière du Mas-du-Puy - XVIème
Etang du Mas-du-Puy





*La gentilhommière du Mas-du-Puy, est une propriété privée.

Photos : YM
CPA : collection privée
Sources : Géographie historique et communale de la CHARENTE tome 3e - 
arrondissements de CONFOLENS - RUFFEC - Wikipédia 





HIESSE :


http://alloueblogspotcom.blogspot.fr/search/label/Hiesse



EMAIL@du temps passé.




Le CONSEIL GÉNÉRAL 
d'hier à aujourd'hui



Le Conseil Général de Charente a été enfanté comme l’ensemble des Conseils Généraux de France, par la loi du 22 décembre 1789, qui institue une assemblée (le conseil) de 36 membres élus dans chaque département.

Dissous en décembre 1793, il est réinventé, avec des conseillés, non plus élus, mais nommés par le gouvernement dans le cadre de la loi du 17 février 1800.

En 1833, nouvelle réforme du conseil général, à nouveau élu, mais par une élection au suffrage censitaire ; qui n’autorise au vote, que les citoyens imposables sur les contributions directes, excédent une tranche d’imposition baptisée : CENS


Le caractère antidémocratique de ce scrutin, basé sur les revenus, est abandonné en 1848 au profit d’une nouvelle loi instituant l’élection des conseils généraux au suffrage universel.



Conseil Général de Charente en 1923
(avec Paul MAIRAT)


En 1871, le Président, (renouvelé chaque année jusqu’à cette date), est élu pour la durée du mandat de l’assemblée et renouvelé après chaque élection. 


Le rôle du Président du Conseil Général est cependant limité uniquement à la présidence de l’assemblée départementale, le patron de l’exécutif, représentant de l’État dans le département, est le préfet dont les fonctions seront transférées à la charge du Président du Conseil Général en 1982 (loi Defferre).

En 1942, régime de Vichy, le Conseil Général est supprimé et ce sont des conseillés (tous membres de l’administration Pétainiste), nommés par le gouvernement de Pétain, qui constituent l’assemblée départementale.

Les conseils généraux seront rétablis après la Libération.

En 2015, c’est l’application de la loi du 17 mai 2013 : les conseils généraux sont abandonnés au profit des Conseils Départementaux, élus au suffrage universel à deux tours, avec comme mode de scrutin pour la première fois, le « binôme », qui institue l’obligation de présenter des candidats en binôme : un homme et une femme pour les titulaires et de même pour les candidats suppléants.

Le rôle de cette nouvelle assemblée départementale, élue pour six ans, réunit une fois minimum par trimestre, est la gestion des affaires du département (services publics départementaux, gestion des biens du département et son budget.) 




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Ainsi nos anciens Conseils Généraux de Charente, ont rythmés au fil des ans, l’évolution de notre commune d’ALLOUE, lui autorisant ou non, suivant les décisions de l’assemblée réunit en session, ses évolutions, ses avancées et ses progrès en équipements publics, suggérés par nos élus locaux




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EMAIL @DU TEMPS PASSÉ


C’est sous le libellé de : EMAIL@ du temps passé, qu’ Alloue-Blogspot, vous propose de redécouvrir l’histoire et les évolutions de notre village, au travers des sessions et des débats du Conseil Général de Charente, tout comme d’ailleurs, par le biais de la relecture des bulletins municipaux numérisés, que vous pouvez découvrir, en dessous des libellés d’articles, à droite de cette page.



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Le point de départ des recherches se situe, à la Session du Conseil Général de Charente de 1844, première année d'archives des sessions disponibles.


Le département est divisé en cinq arrondissements représentés au Conseil Général de Charente :


  • Angoulême
  • Barbezieux
  • Cognac
  • Confolens
  • Ruffec


Pour l’arrondissement de Confolens, sont présents 62 représentants des communes de : 

Chabanais, La Péruse, Saulgon, Exideuil, Roumazières, ALLOUE, Champagne-Mouton, Benest, Les Pins, Nieul, Saint-Claud, Genouillac, Beaulieu, Confolens, Saint-Germain-De-Confolens, Lindois, Montemboeuf, Abzac, Oradour-Fanais, Esse, Saint-Maurice, Lesterps, Cherves, Ambernac, Roussines, Vitrac, Petit-Lessac, Vieux-Cérier,

Les représentants de la commune d’ALLOUE sont au nombre de quatre :


  • - BABAUD Antoine, propriétaire à ALLOUE 
  • - CHARDAT Jean, propriétaire à ALLOUE 
  • - LANYER Jean, propriétaire à ALLOUE 
  • - VERDILHAC-DES-ESSARTS-DE-GUY, propriétaire à ALLOUE
Tous élus au suffrage censitaire

L’une des préoccupations majeures de notre Assemblée du Conseil Général, dans cette moitié du 19°, est l’état et l’extension du réseau routier départemental, afin de permettre une meilleure communication entre les communes et ainsi de favoriser les échanges commerciaux. 

Le premier point archivé, concernant ALLOUE, dans le rapport du préfet de 1844, fait état de la nécessité d’achever les travaux de voirie de la route départementale  N°9 
(actuelle 740) et notamment la traverse d’ALLOUE, prémices des travaux de réalisation du Pont Neuf.







FAIT A L'OUVERTURE DU CONSEIL GENERAL DE 1844



La Session de 1844 est ouverte par le rapport du Préfet Galzain, sur la situation générale de la Charente



Route départementale N° 9 de Confolens à Ruffec.

La route départementale N
° 9 est à l'entretien et en fort bel état depuis Confolens jusqu'à Condac, sur une longueur de 32,642m 05 c

Elle n'est pas encore très fréquentée, parce qu'elle n'est pas achevée sur toute sa longueur.

Il reste à exécuter la lacune comprise entre Condac et Ruffec, 2,120tm 65 c. de longueur. Le projet est approuvé ; mais quelques difficultés s'étant élevées au sujet de la traverse de Ruffec, on a dû ajourner les travaux jusqu'à solution.

Quant à la traverse de Ruffec, deux directions sont proposées, l'une par la rue de Boitant, et l'autre par celle du Pontereau. M. l'ingénieur de l'arrondissement s'occupe en ce moment de l'étude de ces deux directions, et aussitôt que cet avant-projet aura été soumis aux enquêtes voulues par les règlements, il sera adressé à l'administration supérieure, qui arrêtera le choix de la direction à suivre.

Il reste encore à construire entre ces deux dernières parties les traverses de Nanteuil, de Champagne-Mouton et d'ALLOUE ; les projets des alignements et des travaux à faire ont été soumis à l'administration, qui les a retournés pour y faire quelques changements.

On s'occupe en ce moment de la reconstruction du pont d'ALLOUE sur la Charente ; les travaux ont été adjugés au commencement du mois de juin dernier, et le crédit accordé sur cet exercice permettra d'avancer les travaux de cette campagne.

Les dépenses à faire pour l'achèvement complet de la route N° 9, peuvent être évalués approximativement à 181,600 f., savoir:

Achèvement du pont d'ALLOUE 26,000 f.

Construction d'un pont à Condac sur la Charente 70,000 f
Construction de la partie comprise entre Condac et Ruffec, et rectification de la route dans la traverse de cette ville 45,000 f. Construction de la traverse de Nanteuil, y compris la construction d'un pont sur l'Argent-Or 40,000 f 

TOTAL égal 181,000 f.  Dépenses faites en 1844.

1° Pour l'entretien des neuf routes départementales les dépenses sont de : 93,929 f. 41 c.


A SAVOIR :


  • Pour la route n° 1" 18,500 f. » c.
  • Pour la route n° 2 14,500 »
  • Pour la route n" 3 3,700 »
  • Pour la route n° 4 3,000 »
  • Pour la route n" 5 24,500 »
  • Pour la route n° 6 2,000 »
  • Pour la route n* 7 7,800 01
  • Pour la roule n" 8 6,000 »
  • Pour la route n" 9 6,000 »
  • Dépenses diverses 7,929 40


TOTAL pour l'entretien des neuf routes départementales :

  •  93,929 41

A reporter 93,929 41




à suivre ...




La D 740 à ALLOUE



                                                                                                        


EMAIL@du temps passé - DATE à retenir :
début de la construction du Pont Neuf d'ALLOUE, Juin/juillet 1844






Source : Rapports du préfet et procès-verbaux des séances - Conseil général de la Charente. Gallica -
Photo : YM
CPA : collection privée

BENEST - LES PONNES DE BENEST








Les ponnes de Benest
(3ème partie)










On y procédait de la manière suivante :


L'argile était étendue en couche d'une vingtaine de centimètres d'épaisseur au maximum sur un « banc », sorte de table étroite composée de deux forts madriers et appliquée le long d'un mur. On frappait alors l'argile à coups très rapprochés avec un instrument vaguement tranchant analogue à un coutre de charrue. On brassait ensuite l'argile et on recommençait un certain nombre de fois jusqu'à ce qu'on obtienne une pâte homogène, onctueuse mais ferme dont on faisait, à mesure des besoins, des rouleaux de 7 ou 8 centimètres de diamètre.L'artisan préparait alors son tour. Cet appareil très simple se composait de deux plateaux circulaires réunis par 3 ou 4 fortes entretoises de 25 à 30 centimètres. 

Les deux plateaux du tour étaient percés en leur centre d'un trou où entrait une solide tige d'acier scellée clans une pierre du sol.

Cet appareil en bois tournait faci­lement sur son axe convenablement lubrifié. 

Sur le tour se plaçait un plateau cendré pour que l'argile n'adhère pas.

L'argile était étendue pour former le fond de la ponne, de ce fond partaient les rouleaux d'argile qui, pressés entre les mains de l'ouvrier une à l'intérieur, l'autre à l'extérieur, formaient la paroi qui montait en hélice prenant la forme renflée immuable que les ouvriers sûrs d'eux donnaient sans hésiter à leur fabrication ; les plus hésitants utilisaient une « forme », sorte d'estèque, planchette convenablement découpée, pour s'assurer de la régularité de leur travail.


Un brasero suspendu descen­dait à volonté dans l'ouvrage pour assurer un premier sé­chage. Toujours à la main, on fai­sait l'orle et la trute. Pour la trute on se servait d'un man­drin en bois poli qui arrondis­sait le trou et permettait de faire à l'extérieur du trou un important renflement qui don­nait une ouverture solide.











Fernand PINGANNAUD
                                                               1969


                                                                                    à suivre ...



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Les ponnes de BENEST 1ére partie  :


Les ponnes de BENEST 2ème partie :

http://alloueblogspotcom.blogspot.fr/2015/03/benest-les-ponnes-de-benest-2.html

Les ponnes de BENEST 4ème partie :





Source : Etudes Charentaises N° 12 Mai et Juin 1969 (collection privée)
Photos : YM
CPA : collection privée










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