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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

5 novembre 2019

ALLOUE - LE LAVOIR DES BRECHEVAUX

Publication du 9 juin 2014











LE LAVOIR DES BRECHEVAUX



La révolution industrielle du XIXe siècle, qui engendre le passage de la société agricole et artisanale vers une société commerciale et industrielle, avec son cortège de pollution et de problème d’hygiène, contraint les communes face à la question des eaux de rivière souillées, d’implanter des lavoirs pour remplacer la pierre inclinée et la planche qui servaient à faire la lessive au bord de la rivière ou à la mare communale. Le lavoir alimenté en eau naturelle est avant tout utilisé pour rincer le linge une fois lavé. Le lavoir généralement public, peut-être également privé et accolé à la maison. Le lavoir était utilisé par les femmes des villages à titre personnel et d’autres s’y rendaient à titre professionnel pour leur métier de lavandière. Les lavoirs sont nés au XIXème siècle afin de lutter contre les épidémies (Choléra, typhoïde et variole) pour s’attaquer au plus vite aux causes d’infections. C’est la résultante d’une prise de conscience collective des besoins d’hygiène à l’heure où le soin du corps et la propreté du linge est un impératif à l’éradication de ces maladies.



La mare des BRECHEVAUX


Sur la route D740 en direction de CONFOLENS, à 3km400 du bourg, se trouve le dernier village d’ALLOUE : le village des BRECHEVAUX. La dernière route à droite en direction de la GRANGE du BEAU à une cinquantaine de mètres, vous laisse découvrir sur sa gauche, un petit plan d’eau, entretenu et aménagé avec coquetterie ; sur sa droite en léger contre-bas de la route, est positionné le lavoir du village des BRECHEVAUX, de la commune d’ALLOUE, avec sa source et ses deux margelles. C’est un endroit aujourd’hui très calme, que l’on peut s’imager au XIX siècle très animé, avec les éclats de rire et les chants des lavandières sur leur lieu de travail !



Le lavoir des BRECHEVAUX


La fontaine des BRECHEVAUX



Photos : YM

BENEST - LES PONNES DE BENEST










Les ponnes de Benest
(2ème partie)




Le linge essangé était soigneusement rangé dans la ponne. Au fond, un sac à farine en toile de chanvre contenait un "boisseau" (¼ d'hectolitre) ou un demi-boisseau de cendres de foyer criblées et choisies en évitant certaines essences comme le noyer qui avaient la fâcheuse réputation de tacher le linge.

L'échafaudage du linge dépassait souvent de 50 à 60 centimètres et davantage la hauteur de la ponne. Comme sous le linge il y avait dessus un autre sac de cendre. La cendre apportait la potasse naturelle pour blanchir le linge ; on se défiait encore des cristaux de soude qu' on trouvait à bon marché dans le commerce.

Pendant une première phase, de beaucoup la plus longue, l'eau chauffée dans la chaudière était versée au sommet du linge à l'aide du "pot de bujade", récipient en fer blanc ou en cuivre contenant environ deux litres.

Pendant toute cette première phase la "trute" restait ouverte, cela durait plusieurs heures, l'eau qui refroidissait en imprégnant peu à peu le linge se réchauffait de nouveau dans la chaudière, circu­lait ainsi longuement et devenait "le lessi".

Dans la dernière phase, on arrêtait "de verser", la trute restant ouverte la chaudière se remplissait, on fermait la trute, on attendait que le lessi entre en ébullition. On versait alors, trute fermée, le lessi bouillant sur le linge. Le rebord de la ponne, incliné vers l'intérieur, qu'on appelait "l'orle", empêchait le liquide de tomber.

Lorsqu'on commençait à apercevoir le lessi sur l'orle, la ponne étant pleine, on arrêtait de verser. On laissait le liquide bouillant imprégner le linge pendant une dizaine de minutes, on ouvrait alors la trute et on remplissait la chaudière. On refermait et quand le liquide bouillait de nouveau, on recommençait l'opération. Ainsi de suite une douzaine de fois, une douzaine de "chauffes". Cela s'appelait "couler" la lessive.

Il serait trop long d'ajouter la longue liste des superstitions qui avec la cendre, le grand feu de bois et le lessi faisaient le linge blanc.


Après la dernière chauffe, on ouvrait définitivement la trute, le linge s'égouttait et refroidissait ; le lendemain matin, on recueillait précieusement pour des lavages ultérieurs le lessi qu'on ne laissait pas séjourner très longtemps dans la chaudière de crainte de la rouille et on "défaisait" le linge livré aussitôt à trois ou quatre laveuses qui allaient le savonner et le rincer au lavoir de la fontaine. 

De pittoresques longues files de draps blancs habillaient alors les haies pour le séchage. 

A la fontaine, les langues, comme il se devait, allaient leur train, même pas interrompues par la volée des "battedours" sur les "selles". On apprenait des choses, vraies ou fausses "en lavant la bujade" d'une telle ! Chronique archicomplète , assez rarement bienveillante, qui rendait absolument superflue toute chronique locale de presse.

La lessive comportait du renfort de laveuses, voisines bénévoles et journalières (10 ou 12 sous par jour), c'était un gros travail suivi comme il se devait d'une modeste petite fête de famille.

On avait maintenant du linge "blanc de lessive" pour l'année.

Les ponnes de Benest, instruments obligés de la bujade, répan­dues dans tout le Poitou et bien au-delà, ont été l'objet d'une impor­tante industrie traditionnelle sans changements notables au cours des siècles. On retrouve sur des vases antiques les ornements des ponnes du siècle dernier.

L'argile se trouvait en abondance dans la bande tertiaire du sol de Benest. Le mot savant argile était à peu près inconnu à Benest, on disait "de la terre", quelquefois la "terre liche" ou simplement la "liche". Les fabricants extrayaient eux-mêmes cette argile qu'il fallait ensuite "battre".








Fernand PINGANNAUD
                                                               1969


                                                                                    à suivre ...



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Les ponnes de BENEST 1ére partie  :

http://alloueblogspotcom.blogspot.fr/2015/02/benest-les-ponnes-de-benest.html
Source : Etudes Charentaises N° 12 Mai et Juin 1969 (collection privée)
Photos : YM
CPA : collection privée





ALLOUE PHOTO DE CLASSE




ALLOUE PHOTO DE CLASSE 
DE 1973 - 1974



ALLOUE PHOTO DES  CLASSES DE : 

Mr PIGNOUX ( CM1-CM2 ) -
DE Mr ALVAREZ ( CE1-CE2 ) -
DE Mme ALVAREZ ( CP1-CP2 )

On reconnait (sous réserve) :


1 - Mr PIGNOUX André - 2 - PENAUD Dominique - 3 - POIRIER Laurent - 4 -  BOSSUET ?  - 5 - THORIN Jean-Pierre - 6 - MEZILLE Catherine - 7 - LEDUQUE Serge - 8 - DELAGE Béatrice - 9 - BOSSUET Alain - 10 - VIROLE Isabelle - 11 - LEDUQUE Dominique - 12 - Mme ALVAREZ Pascale - 13 - Mr ALVAREZ Patrick -

 14 - DEMAILLE Alain - 15 - CHAMBEAU Sylvie - 16 - CROISARD Pascal - 17 - BARRY Christine - 18 - SENNAVOINE Daniel - 19 - DUPUY Brigitte - 20 - DUPRE Didier - 21 - VANNIER ? - 22 - SENNAVOINE Jean-François -

23 - PERRIER Véronique - 24 - ?  - ?  - 25 - SANCHEZ Véronique - 26 - CHOPIN Annabelle - 27 - AUDRY Isabelle - 28 - SENNAVOINE Valérie - 29 - BOSSUET Isabelle - 30 - DEMAILLE Catherine - 31 - POIRIER Christine - 32 - SOULAT Karine - 33 - CROISARD Valérie - 34 - DURAND Valérie - 35 - DEMAILLE Pascale -

36 - MARTIN Jean-Marc - 37 - MEZILLE Rémi - 38 - PENAUD Alain - 39 - PENAUD Pascal - 40 - BASTIER Olivier - 41 - BARRY Thierry - 42 - DURAND Jean-Jacques - 43 - DEMAILLE Frédéric - 44 - DUPRE Olivier - 45 - VIGNAUD Olivier -










Photos : collection Patrick ALVAREZ
Remerciements à : Patrick ALVAREZ



Toutes informations concernant ce document seront les bienvenus :






ALLOUE PHOTOS DE CLASSES :






Confolens - Le Pont "Babaud-Laribière" - Le Pont Neuf



Sur la Vienne, le pont "Babaud- Laribière", appelé également le Pont Neuf a été construit entre 1848 et 1849.

http://fr.wikipedia.org/wiki/L%C3%A9onide_Babaud-Laribi%C3%A8re

Photo : YM - 10/2006

Ruffec - Les bords du Lien - Le lavoir - Les environs d'Alloue


Le lavoir date des environs de 1855








Construction de 1855, ce grand lavoir public couvert, est situé à proximité de l'église de RUFFEC et sur le LIEN qui l'alimente.


Photos : YM


ALLOUE AUTREFOIS - PORTAIL DE L'EGLISE




Portail de l'église (XIII° siècle)

ALLOUE - SOUVENIRS DE BROCANTE



SOUVENIRS DE BROCANTE



René MARTIN avec le regretté Claude PERROT,
grand amateur de vide greniers,
avec un jéroboam de Champagne, 
pour la collection, déniché sur la brocante 

Solange SAUVANEAU et Chantal MATHIEU
ça chine ... ça chine ... pour ne pas louper la perle rare !

La regrettée Emma TERRASSON,
bien placée, pour ne pas louper l'affaire
Lucien SIMONNEAU en vadrouille

Annette MORINAIS fait son shopping


Michèle ALLOUCHE toujours fidèle au poste


Photos : YM 2006

ALLOUE - JEU DE PISTE



JEU DE PISTE

à la découverte d'ALLOUE


LES 14 ETAPES










Cliquez sur les images

 RÉPONSES DE L'ÉTAPE N° 14 :






1 - Les Beaux de Bayeux - Route d'EPENEDE
2 - Sur la place, située entre la Route d'EPENEDE et le CHEMIN des ENCLUMES
3 - Devant la plaque signalétique d'ALLOUE, à l'entrée du Bourg, devant le mur du cimetière 
4 - Devant la pendule de la Mairie d'ALLOUE
5 - A côté de la croix, située dans le cimetière, en haut à droite et portant l'inscription : PIORRY NOTAIRE ET FABRIC/QUEUR 1789.
6 - Devant les écuries du 19°, à l'entrée du village de RIOUMORT
7 - Devant le Pont Neuf, en venant de GELADE/LA ROCHE




ALLOUE - JEU DE PISTE :

ALLOUE - VOL AU DESSUS D'ALLOUE



VOL AU DESSUS 

D'ALLOUE 
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 CONVOI EXCEPTIONNEL










Les Grues qui survolent au-dessus de nos têtes, n'ont rien de commun avec les grues du parc éolien DU VIEUX-CERIER, qui ont traversé ALLOUE il y a quelques jours. 

La Grue cendrée est en migration et rejoint le sud de l'Espagne ou l'Afrique du Nord pour y coucounner l'hiver ;  effectuant jusqu'à 2 500 km de trajet, en formation, soit en "V"ou en "Y". Son chant, ponctué toutes les 15 secondes "Grou sonore" est perceptible jusqu'à 4 km. Pesant de 4 à 6 kg et 100 à 120 cm de hauteur, elle déploie ses ailes sur 180 à 240 cm. Depuis 1976, elle est protégée sur le territoire français.




Photos : Nathalie NASCIET pour alloueblogspot





LIRE OU RELIRE

Changement d'heure 2015 : 
le 25 octobre, passage à l'heure d'hiver

LIRE OU RELIRE

L’HEURE VRAIE CHARENTAISE







Alloue - Groupe de villageois - Route d' Epenède vers 1911 - 1912



GROUPE DE VILLAGEOIS
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Route d'EPENEDE vers 1911-1912







Groupe de villageois d'ALLOUE photographiés devant la maison qui n'existe plus, aujourd'hui un jardin, angle de la route d'Epenède et de la Vieille Rue, face à la grande maison "MERCIER".
On reconnaît :
8 - Nathalie BONNET ( née vers 1879 )  femme de Raphaël POIRIER - 11 - Raphaël POIRIER dit Gabriel ( né en 1875 ) - 17 - Georges POIRIER ( 1902 - 1954 ) neveu de Nahalie et Raphaël POIRIER - 19 - Jean POIRIER ( 1908 - 1983 ) fils de Nahalie et Raphaël POIRIER -
Photo : collection Raymond POIRIER
Remerciements à Raymond POIRIER et à Dominique RAPION pour son aide Précieuse

Toutes informations concernant ce document seront les bienvenues.
Contact : alloue.blog@orange.fr






ALLOUE - COMMUNION PRIVEE DE 1959


Alloue - Communion privée de 1959




Alloue - Communion privée de 1959

On reconnaît :

1 - Josette Bénéteau - 2 - Gisèle Charles - 3 - Christiane Thiaudière - 4 - Yvette Arnaud - 5- Thérèse Auger - 6 - Annie Desvergne - 7 - Josiane Sennavoine



Photo : collection Christiane THIAUDIERE
Remerciements à Christiane THIAUDIERE et à Josette BENETEAU




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