Raymond POIRIER
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Raymond POIRIER, est né à ALLOUE, le 17 février 1927 dans la maison familiale de la VIEILLE RUE. Il y passe son enfance avec ses parents, Georges POIRIER et Anna (née MARCHADIER) ainsi que son frère Jean et sa sœur Marie-Claire.
Raymond POIRIER nous conte ici, la suite de ses souvenirs d’enfance et d’adolescence à "ALLOUE", là, où il a toujours plaisir à se ressourcer chaque année, au cours de séjours occasionnels et de visites à sa famille et ses amis ; délaissant quelques temps l'Ile de Beauté (où il vit aujourd’hui), pour son village natal.
RAYMOND POIRIER : LE BOURG D'ALLOUE
Mes souvenirs d'enfance et jeunesse
5ème partie :
LES "BISTROTS"
Je crois avoir mentionné qu'autrefois plusieurs petits commerces apportaient à ALLOUE presqu'à toute heure une certaine animation. Mais il en est qui permettaient à l'éventuel promeneur de parcourir la localité en plusieurs étapes s'il le souhaitait. Je veux parler des bistrots.
En partant de l'extrémité Ouest, on commençait par le Café MOREAU (Firmin étant patron) qui comportait un billard ainsi qu'un piano mécanique qui existe encore, je l'ai vu assez récemment.
Quelques mètres plus loin se tenait le petit bistrot PENOT (le Père PENOT était forgeron).
Sur le mur de la maison de face, on distingue la plaque publicitaire BYRRH du bistrot PENOT |
Jean PATRIER (père) maréchal-ferrant et Abel RIBOT boulanger vers 1950 |
Tout près, au coin de la Place, jouxtant le lavoir, se trouvait le café que géraient Urbain GUYOT et son épouse. Ils avaient deux filles : Ernestine et Renée. Après eux ce furent les MORINIERE puis les CHAUVEAU.
Quelques pas encore jusqu'au coin suivant de la Place et nous voilà devant le Café du Père BELLY et sa compagne, Léontine. Ultérieurement ce seront les BROUSSE puis la famille CHARLES (coiffeur).
A gauche, Hôtel des Trois Piliers (chez PATRIER) en face Hôtel et Café de la Place ( GUYOT) à droite Café BELLY, aujourd'hui Chez PATOU |
En suivant vers la Vieille Rue on pouvait, au moins les premières années, faire un petit détour jusque chez la MARIETTE (SAUZET), vaillante tenancière dite "Marie Quat' Poils" en raison de sa partielle calvicie.
Un certain temps, juste à côté les VIGNAUD (épiciers) avaient aussi licence pour servir à boire.
Façade de l'Epicerie-Café VIGNAUD |
Hélène VIROLE et sa fille Agnes (2 mois) dans le café VIGNAUD |
On redescendait pour atteindre le Café-Restaurant TRILLAUD ( Pierre et Louise)
Café Restaurant TRILLAUD |
Tous ces établissements n'ont pas strictement coexisté à une période bien délimitée, et je ne suis pas en mesure de préciser les dates auxquelles ils étaient en activité. Mais il est sûr qu'à certaines époques il en existait au moins quatre ou cinq en même temps. Voilà pourquoi, peut-être, je n'ai jamais ouï dire qu'un citoyen d'ALLOUE soit mort de soif, mais je peux me tromper ...
Raymond POIRIER
Novembre 2015
à suivre ...
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Photo de Jean PATRIER et Abel RIBOT : collection Raymond POIRIER
Photo de la façade de l'Epicerie-Café VIGNAUD : collection Renée BELLICAUD
Photo d'Hélène VIROLE dans le Café VIGNAUD : collection Hélène VIROLE
Photo du Café-Tabac de René THIAUDIERE : collection Jacques THIAUDIERE
CPP Café Restaurant TRILLAUD : collection Annette MORINAIS
CPA : collection privée
Remerciements à : Renée BELLICAUD, Annette MORINAIS, Jacques THIAUDIERE, Hélène VIROLE et Dominique RAPION.
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