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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

22 octobre 2019

EGLISE SAINT-LIPHARD DE HIESSE EN CHARENTE - LES ENVIRONS D'ALLOUE



SAINT-LIPHARD



Eglise de HIESSE

Le porche en pierre de taille couronné de sa croix


Tout comme Notre-Dame d'ALLOUE ( 12e ) , Saint-Liphard l'église de HIESSE (12e) , commune de CHARENTE située à 7,5 km d'ALLOUE dépendait à son origine de l'abbaye de CHARROUX. Le clocher actuel date de 1863 et est avec la chapelle latérale nord le seul vestige de la démolition de 1897.
Reconstruits, le choeur et l'entrée sont déplacés  d'Est en Ouest, l'entrée est ainsi placée sous le clocher.








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CPA Intérieur de Saint-LIPHARD 


Photos : YM
CPA : collection privée







MARC ET ANDRE - Deux enfants au soleil - Jean Ferrat 1964


André Schlesser

https://fr.wikipedia.org/wiki/Andr%C3%A9_Schlesser

SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS

Publication du 31 mai 2014






Ginette CHAPERON , pure charentaise, originaire du GRAND-MADIEU, est une passionnée de son pays de CHARENTE, le NORD CHARENTE. Collaboratrice à la rédaction de L’ALMANACH du CHARENTAIS, c’est avec une grande satisfaction et son autorisation, qu’est publié cet article rédigé de sa plume, pour L’ALMANACH de 2007, sur les origines de SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS .




SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS
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LES ORIGINES


D'abord appelé SANCTO-GERMANO, il devint SAINT-GERMAIN-LE-CHASTEL puis SAINT-GERMAIN-SUR-VIENNE et enfin SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS à la révolution.
SAINT-GERMAIN était naguère une citée inabordable, aux rues étroites et tortueuses, favorable aux embuscades ; des portes de la ville en commandaient l'accès. 
Des maisons flanquées de tours avec des fenêtres en croix ; attestent encore le caractère militaire et défensif de la ville.
Autrefois, il y aurait eu deux paroisses ; la première patronée par SAINT-GERMAIN, évêque d'AUXERRE au Vème siècle, la seconde part SAINT-VINCENT, martyr espagnol du IIIème siècle.
La forteresse médiévale, dont les premières fondations remontent au au XIIème siècle, trône toujours sur le coteau.
A l'origine, la fortification était appelée CHATEAU DE SAVENNES (terme d'origine gauloise signifiant abrupte).
Le château fut construit sur les bases de cette forteresse du XIVème au XVIème siècles.
Vendu comme Bien National à la révolution, le bâtiment fut laissé à l'abandon pendant tout le XIXème siècle.




Quelques légendes de SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS :

-Le ROC BRANLANT

Dominant le cour de l'ISSOIRE, ce rocher bouge à minuit le soir de NOEL.

-Qui ma vu a pleuré...

Dans le lit de la VIENNE, se trouve un rocher sur lequel est gravé : 
"Qui ma vu pleuré et qui me verra pleurera". Il annonce un malheur lorsqu'il émerge.
Au début de 1914 ; les eaux furent si basses qu'elles découvrirent la pierre ; en août la guerre était déclarée ! 

- Le Pas de SAINTE-MADELEINE

C'est le rocher où SAINTE-MADELEINE imprima son pied quand elle prit son élan pour sauter sur l'île de SAINT-GERMAIN, chargée de la table d'un dolmen sur la tête et des supports du dolmen dans les poches de son tablier !!!






                                                                                                                Ginette CHAPERON
Almanach du Charentais 2007





Texte de  Ginette CHAPERON - L'ALMANACH du CHARENTAIS 2007
Photos : YM
CPA : collection privée
Remerciements à Ginette CHAPERON 



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LA RUE VERRE DE GRIS



Ancienne rue principale du village, elle perd son statut lors de la construction de la route royale reliant ANGOULEME à NEVERS.
Ont sait que cette rue médiévale, artère principale du village, abritait une partie des auberges ou café.




Un nom évocateur de son activité

La rue tient sans doute son nom de l'enseigne d'un de ces établissements où l'on débitait le fameux "vin gris", mélange de raisin rouge et blanc.

La présence d'ouvertures en arcs permet de distinguer ces anciens commerces. La rue dispose également d'un porche que les lavandières empruntaient pour rejoindre la VIENNE.




1831 le temps de la requalification

En 1831, la Monarchie de Juillet lance la construction d'une route royale reliant ANGOULEME à NEVERS. Cette route rectiligne traverse le bourg et en change totalement la physionomie. La rue VERRE de GRIS est reléguée en voie parallèle, et ses commerces partent pour s'installer le long de la voie royale.

En 1925, la municipalité installe à l'intersection des deux voies le monument aux Morts, constitué de deux pierres de granites et disposant d'un décor particulier : une croix de guerre à l'envers.













à suivre ... 
SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS : la VALLEE de la VIENNE


Le site :


Texte : Laissez-vous conter la rue VERRE DE GRIS - Commune de SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS
Photos : YM

Alloue - Le bourg

Alloue - 2 siècles et des poussières


Démolition du café restaurant de la poste "Chez Trillaud"

BENEST - LES PONNES DE BENEST




Les ponnes de Benest
(4ème partie)





Ensuite on procédait au finissage ou lissage et à l'ornementation.

Le finissage ou lissage consistait à rendre la paroi intérieure et extérieure parfaitement lisse. L'outillage était très sommaire : une sorte de raclette, un chiffon mouillé imbibé d'argile et surtout les paumes des mains.




Nos artisans ajoutaient quatre sortes d'ornements: en haut et en bas, des bandes circulaires d'environ deux centimètres de large d'argile molle appliquées sur la paroi et ornées soit de l'empreinte du pouce (b), obtenue par déplacement d'un rouleau de buis (a, a'). Sur le corps de la ponne le dessin principal, ornement immua­ble que l'on trouve sur certains cratères antiques (e). Ce dessin était fait avec un bâtonnet d'argile mou pressé sur la paroi entre l'index et le majeur.

L'orle recevait aussi un dessin, une triple rainure répétée trois fois en général et obtenu par frottement d'une baguette plate présen­tant à son extrémité deux encoches.

Le très grandes ponnes étaient ornées de bandes verticales très rapprochées au lieu de l'ornement classique (c).

Dans la « boutique » (atelier), convenablement chauffée, commençait le séchage.

Les, ponnes devenues transportables étaient groupées dans le bâtiment du four. Sur la voûte et autour de la voûte, pendant qu'une fournée cuisait dans le four proprement dit, les autres ponnes séchaient en attendant qu'on les enfourne à leur tour.

Le four est une construction qui comprend le four proprement dit, long couloir voûté de 15 à 20 mètres de long, 2 ou 3 mètres de large et de haut, en pente, probablement pour faciliter le tirage. A l'extrémité antérieure, une bouche d'alimentation avec fermeture métallique ou briques et argile, souvent les deux. A l'extrémité posté­rieure, une vaste cheminée. Sous la cheminée, une double entrée voûtée. Pour la chauffe, la première voûte d'accès est murée : briques et argile.

Le tout est enfermé dans un bâtiment utilisé pour le séchage avant cuisson et prolongé à l'avant par un vaste avant-toit, sorte de hangar pour la manipulation du combustible (bois de chauffage sec et vert).







L'alimentation se faisait donc au bois. Des fagots de bois vert donnaient au cours de la cuisson, avec une abondante fumée, la colo­ration caractéristique des ponnes de BENEST, cette couleur fonte qu'elles prenaient dans le four ; elles étaient jaunes à la fabrication et au séchage.







Fernand PINGANNAUD
                                                               1969


                                                                                    à suivre ...



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Les ponnes de BENEST 1ère partie  :


Les ponnes de BENEST 2ème partie :


Les ponnes de BENEST 3ème partie :





Source : Etudes Charentaises N° 12 Mai et Juin 1969 (collection privée)
Photos : YM
CPA : collection privée




ALLOUE - LE CHATEAU DE GUEUCHE

Publication du 7 mars 2014



LE CHATEAU DE GUEUCHE






Au départ d'ALLOUE à 3,5 km sur la d309 en direction de BENEST, se trouve le château de GUEUCHE, dont l'origine date de 1396 ; propriété des PERROT de la LANDE, il devient au 17e siècle le château de la famille GRACIEUX, il est transformé après sa vente à la révolution en entreprise agricole familiale. En 1870 il est partiellement reconstruit . Une petite ballade à ne pas manquer, avec sur le trajet, le moulin de LA ROCHE, le village de POUVET et celui de RIOMORT.













Photos : YM 02-2014

Le moulin de La Roche : 
Riomort :

ALLOUE - SOUVENIRS D'ENFANCE

Publication du 27 novembre 2015





Raymond POIRIER



Raymond POIRIER, est né à ALLOUE, le 17 février 1927 dans la maison familiale de la VIEILLE RUE. Il y passe son enfance avec ses parents, Georges POIRIER et Anna (née MARCHADIER) ainsi que son frère Jean et sa sœur Marie-Claire.


Raymond POIRIER nous conte ici, la suite de ses souvenirs d’enfance et d’adolescence à "ALLOUE", là, où il a toujours plaisir à se ressourcer chaque année, au cours de séjours occasionnels et de visites à sa famille et ses amis ; délaissant quelques temps l'Ile de Beauté (où il vit aujourd’hui), pour son village natal.


Certificat de communion solennelle
de la Paroisse d'ALLOUE vers 1920 signé :
S. Capel Vicaire



RAYMOND POIRIER : LE BOURG D'ALLOUE

Mes souvenirs d'enfance et jeunesse

4ème partie :

L'église, son curé, le catéchisme, 
l'enfant de choeur et les processions



Choeur de Notre-Dame d'ALLOUE
Ayant évoqué le souvenir de l’école, je pense aussitôt à son homologue religieux : l’église. Celle d’ALLOUE, qui se dresse en face de ma maison natale, s’affirme davantage qu’une quelconque chapelle campagnarde. Elle présente un réel intérêt sur le plan architectural, ne serait-ce que par son porche joliment sculpté. Les Beaux Arts s’en sont rendu compte, mais nous, enfants et même ados, n’en n’étions pas conscients. C’était pour moi un bâtiment plus imposant que nos habitations, où on ne pénétrait que tête nue, avec interdiction de jouer ou faire du bruit. En entreprendre l’escalade interne jusque dans le clocher était classé dans la catégorie des expéditions hors du commun. Je me suis pourtant offert deux fois ce privilège.



Le curé d’ALLOUE que j’ai le mieux connu, à l’âge du catéchisme entre autres, se nommait Louis PRUNIER.

Si l’instituteur était angevinlui était vendéend’origine paysanne. C’était, disons-le tout net, un brave homme, d’un abord facile, dévoué et consciencieux. Personnage d’un robuste gabarit, il affichait naïvement un comportement se situant aux antipodes de ce qu’on appelle la nuance ou la légèreté. Il prêchait "à l’ancienne", avec force gestes qui se voulaient une démonstration vivante de l’art oratoire traditionnel, c’est-à-dire, en fin de compte nettement plus tapageur que convaincant. De plus, il chantait faux comme une casserole, ce qui était quand même gênant pour toutes les circonstances comportant hymnescantiques ou tout autre exercice vocal (GloriaSanctusDominus vobiscum etc. et j’en passe. L’ennui, c’est qu’il "en remettait" plus que de raison, semblant s’y complaire au lieu d’esquiver le plus possible ce que lui imposaient les rites des offices religieux. Il excellait à étirer les syllabes (fausses en l’occurrence), jusqu’à une longueur nullement escomptée par les tympans résignés de ses ouailles et il s’y appliquait avec conscience professionnelle déconcertante.

Au début ce fut assez pénible et puis avec le temps, nous nous y sommes habitués jusqu’à y devenir quasi indifférents. D’ ailleurs qu’y pouvions-nous faire ? Lui suggérer de se taire ? Proposition en fait peu envisageable. Nous avons donc fait avec et je ne m’en porte ni mieux, ni plus mal.


Clocher de Notre-Dame d'ALLOUE


Nous allions au catéchisme pendant une période donnée (deux ou trois fois par semaine peut-être) d’une heure à une heure trente, pendant la pause que nous laissait l’école pour le repas de midi. Nous rabâchions, avec un ensemble approximatif, des formules consignées dans notre petit livre. Exemple : 



« qu’est-ce que Dieu ? » Réponse automatique : « Dieu est un esprit, infiniment parfait, créateur et maître absolu de toutes choses » ou les commandements : « Un seul Dieu tu adoreras etc. » Succession de syllabes qui se déclamaient sur un ton intermédiaire entre le genre mélopée et le slogan d’une "manif ". Cela me fait penser à certains humoristes de naguère qui ont illustré cette ambiance dans les sketches tels celui de "La table de multiplication"  où l’écolier peu brillant déclare : <<je ne sais pas les paroles mais je connais l’air >>. Nous étions censés posséder les réponses par cœur mais en fait, nous répondions en les lisant subrepticement sur le texte dissimulé dans notre "bonnet" (l’incontournable béret noir). Libérés sur le coup d’une heure vingt cinq, nous volions en direction de l’école. Si le prêtre nous relâchait quelques instants trop tard nous risquions, à l’arrivée, une remarque aigre-douce de la part de l’instituteur. (Mais les hostilités n’allaient pas plus loin).








A part cela je me souviens d’années lointaines où j’ai officié comme enfant de chœur, en compagnie de Jean BERNARD (Nono), je ne sais plus qui encore et Michel PAIN, notre aîné, qui assumait en somme le rôle d’ "Enfant de Chœur – en – chef".

Nous nous estimions satisfaits de sa façon de piloter notre petite équipe. Cela implique que nous ayons sous sa responsabilité de grand gamin, gobé quelques hosties et siroté (avec modération) des mini-lampées de vin de messe, discrètement. C’étaient des menus infractions qui ne nuisaient à personne et ne tiraient pas à conséquence.
Dans ce domaine, j’évoque encore une pratique disparue, je crois (pas seulement à ALLOUE), celle des processions, entre autres celle de l’assomption, (ou peut-être de la Fête-Dieu ?) Toujours est-il que ces jours-là, à l’issue de la messe, le prêtre escorté par les fidèles, quittait l’église pour un circuit pédestre à pas lents dans ALLOUE, avec trois ou quatre arrêts prévus aux lieux appelés "reposoirs" (sortes d’autels érigés par des familles dévotes devant leur domicile) ils étaient constitués de draps tendus, piqués de roses et autres fleurs. L’officiant se déplaçait, revêtu de ses ornements, ostensoir en mains, sous un porté aux quatre coins par des hommes volontaires en la circonstance (parmi les rares occasionnels pratiquants masculins). Aux différents reposoirs on s’arrêtait le temps de prononcer les prières et formules d’usage en français ou latin.



Procession de communion à
ALLOUE dans les années 60



Les voitures étant peu nombreuses à l’époque, ces files de pieux piétons, occupant toute la largeur de la route (généralement en deux files) posaient peu ou pas de problèmes pour la circulation, ce qui ne serait plus le cas aujourd’hui – mais une fois entre autres un automobiliste, touriste ou non, a klaxonné pour qu’on lui accorde le libre passage sur la chaussée prévue à cet effet. << Ah ! il est bien pressé celui la>>, a lancé une voix scandalisée. Au cours de ces cérémonies les "chanteurs" se faisaient entendre durant la majeure partie du trajet : <<Dieu de clémence, Dieu protecteur, sauvez, sauvez la France, au nom du Sacré-Cœur … >> Sauvez de qui ? De quoi ? Me disais-je, un peu inquiet. Peut-être, vu la conjoncture du moment, était-ce d’une supposée menace du Front Populaire qui était alors au pouvoir, ou alors du "poison" diffusé avec des chansons érotiques (si l’on peut dire) de cette époque d’avant-guerre. Je m’attarde un peu sur ces processions parce qu’elles m’ont laissé un souvenir très vivace et plaisant : le parfum subtil et oriental des pétales de roses qu’à cette occasion les petites filles répandaient sur le bitume, puisant, avec des gestes de semeuses, dans leurs corbeilles enrubannées. Je trouvais, il est vrai, un peu dommage de sacrifier ainsi de délicates fleurettes pour finalement marcher dessus. Mais peu importe. Il reste la présence de ce suave parfum.




Raymond POIRIER

Août 2015



                                                                                 à suivre ...



Raymond POIRIER - Communiant vers 1938




Photo de Raymond POIRIER en 1938 : collection Raymond POIRIER
Photo du choeur de Notre-Dame d'ALLOUE : Dominique RAPION
Photo de procession de communion à ALLOUE dans les années 60 : collection Renée BELLICAUD
Photo du clocher de Notre-Dame d'ALLOUE : YM
CPA collection privée
Catéchisme en image : collection Raymond POIRIER
Certificat de communion solennelle de la Paroisse d'ALLOUE : collection Annette MORINAIS
Remerciements à Renée BELLICAUD, Annete MORINAIS et Dominique RAPION



Livre de catéchisme "Le catéchisme en image" de
Anna MARCHADIER (mère de Raymond POIRIER)
signé : Ph ALET vicaire d'ALLOUE 1908
Extrait du certificat de communion solennelle
de la Paroisse d'ALLOUE vers 1920 signé :
S. Capel Vicaire




Raymond POIRIER : souvenirs de mon enfance :












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