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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

16 novembre 2019

ALLOUE SUR CHARENTE



Le moulin de "LA ROCHE"



Ce sont les notes sur ALLOUE, publiées en 1965, de Monsieur  Henri DEMAILLE (1898 – 1967), maire d’ALLOUE,  du 22 mars 1959 au 28 mars 1967.




NOTES DE MR Henri DEMAILLE 
3ème partie


Le moulin de "LA LANDE"
Jusqu'en 1914, la CHARENTE, chez nous, faisait tourner quatre moulins à farine : les moulins de LA LANDE, de CHEZ RIBOURGEOUX, de CHEZ CONSTANTIN et de CHEZ BONNAUD. A cette époque, toutes les fermes possédaient un four ; chacune faisait son pain ... Et les anciens se rappellent les bonnes galettes fromagées, les bonnes tartes aux prunes sortant de ces fournées chauffées aux fagots d'épines et d'ajoncs.
Le blanc meunier était l'ami du paysan. Il lui offrait le petit "vin gris" en attendant que la lourde meule écrase son froment. Souvent, il le lestait d'une friture de goujons extraite de nasses bien placées, narguant ainsi les règlements officiels.

Le sinistre tocsin de la mobilisation générale de 1914 arrêta les moulins. Leurs barrages s'écroulèrent. La CHARENTE y perdit son charme et son niveau d'eau ... La société de pêche en répara quelques-uns pour retenir l'eau et faire reverdir les rives, mais elle ne put ranimer le doux bavardage de ces grandes ruisselantes, animées par notre belle rivière : elles se sont tues à jamais.
Il existait à ALLOUE des mines de plomb sulfuré argentifère, exploitées jusqu'en 1900 par la Société des Mines de l'Ariège ; elles furent abandonnées, faute d'un rendement suffisant. Il ne reste plus que leurs galeries, sous le village de BEAUMONT et au MONTAGRIS ... elles auraient pu offrir un abri en cas de péril atomique. Et le ministre de l'Intérieur de l'époque conseillait de s'y réfugier, mais un autre ministre en a fait cimenter les entrées ; on ne peut plus y pénétrer.


Carrière de Beaumont : Robert & Fernande Morisset avec Valentin & Denise Guyot



Le bourg d'ALLOUE s'étend le long de la nationale 740, du cimetière escarpé, baptisé par les futurs occupants : <<Butte monte à regret>>, jusqu'au pont franchissant la CHARENTE. Il est dominé par la mairie et le groupe scolaire.
ALLOUE a une très belle église romane.



                                                                                 Mais nous y reviendrons ...
                                             
                                                                                                               Henri DEMAILLE 
                                                                                                                            1965


                                                                                   à suivre ...




Four à pain de LASFOND


André FERRERO ( 17/11/1893-5/11/1983) - Le dernier meunier d'ALLOUE

Bientôt ... ALLOUE ... l'histoire de ses moulins. 


Photo : YM -
Photo : Carrière de Beaumont, collection Claude GUYOT
Photo : André FERRERO, collection Brigitte DUPUY
CPA : collection privée
Remerciements à : Brigitte DUPUY & Claude GUYOT



ALLOUE notes de Mr Henri DEMAILLE :


Le four à pain de chaunat :




ALLOUE - JEU DE PISTE


JEU DE PISTE

à la découverte d'ALLOUE

8ème étape




Où sont tous ces personnages ?

Cliquez sur l'image 


Réponses dans le prochain épisode.


RÉPONSES DE L'ÉTAPE N° 7 :

http://alloueblogspotcom.blogspot.fr/2015/07/alloue-jeu-de-piste_15.html




1 - Dans le "CHEMIN DES ENCLUMES".
2 - A l'ancienne maison d'habitation du moulin du PAVILLON (LA ROCHE).
3 - Devant le portillon de la maison où vivait François VINCENT ; sur ce portillon : une portée avec les notes, Do-Mi -Si-La-Do-Ré et les chiffres 20-100 pour VINCENT !
4 - Sur la station d'épuration des eaux d'ALLOUE, située sur le chemin de LA VERGNE.
5 - A L'ATTELIER DU CYCLO, rue Emile BELLY.
6 - A l'étang de BEAUMONT.
7 - Au LAVOIR DU BOURG.


ALLOUE - PHOTO DE CLASSE




ALLOUE PHOTO DE CLASSE 
DE 1982 - 1983




CLIQUEZ SUR LES IMAGES 


ALLOUE PHOTO DE LA CLASSE DE :

Mr Patrick ALVAREZ 
1982/1983


On reconnaît (sous réserve) :


1 - Christelle VAN BEERS - 2 - Karine GENTILHOMME - 3 - Cécile DEVERGE
4 - Patrick ALVAREZ - 5 - Véronique GARINEAU - 6 - Sandrine SANCHEZ
7 - Renée CORNU - 8 - Catherine CROISARD - 9 - Dominique PENAUD.

10- Eric CROISARD - 11 - Pascal MERINE - 12 - Fabien FAUGEROUX
13 - Joseph VAN BEERS - 14 - Philippe PERRIER - 15 - Hervé PAIN.

16 - Laurent PERRIER - 17 - Pascal VINEL - 18 - Sébastien ALVAREZ
19 - Laurent MESRINE.






FETE DE L'ECOLE PUBLIQUE D'ALLOUE 

PROGRAMME DE L'ANNEE 1983








Photos : collection Patrick ALVAREZ
Programme de la Fête de l'Ecole 1983 : Archives de Patrick ALVAREZ 
Remerciements à : Patrick ALVAREZ



Toutes informations concernant ce document seront les bienvenus :




ALLOUE PHOTOS DE CLASSES :






ALLOUE AUTREFOIS



PARLONS FOOT !

Janvier 1970



1970 21 Janvier - La Charente Libre


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ALLOUE - PLEUVILLE

1970 24&25 Janvier - La Charente Libre




La Charente Libre : collection Annette MORINAIS





LIRE OU RELIRE 

PARLONS FOOT ! :



ALLOUE AUTREFOIS


ALLOUE

ALLOUE - La "VIEILLE RUE", SOUVENIRS D'ENFANCE

Publication du 2 février 2015





Raymond POIRIER


Raymond POIRIER, est né à ALLOUE, le 17 février 1927 dans la maison familiale de la VIEILLE RUE. Il y passe son enfance avec ses parents, Georges POIRIER et Anna (née MARCHADIER) ainsi que son frère Jean et sa sœur Marie-Claire.

Raymond POIRIER nous conte ici ses souvenirs d’enfance et d’adolescence de "sa VIEILLE RUE" dans laquelle il a toujours plaisirs à se ressourcer chaque année, au cours de séjours occasionnels et de visites à sa famille et ses amis ; délaissant quelques temps l'Ile de Beauté (où il vit aujourd’hui), pour son village natal.




La famille POIRIER devant la menuiserie vers 1911*


RAYMOND POIRIER : ma "VIEILLE RUE"
Souvenirs de mon enfance

3ème partie :

Les bruits et les mouvements de mon enfance
(suite)



Tout près officiait dans son minuscule cajibi, le sabotier VILDARD, gentil petit vieux reniflant et affligé d’hémorroïdes qui affectaient sa démarche. Son petit-fils, Jean-Bernard, alias "NONO" se comportait comme une sorte d’affreux JOJO, haut comme trois pommes, volontiers mal embouché, hardi et très débrouillard. Comme enfant de chœur il n’en était pas à une chute près en transportant le missel d’un côté à l’autre de l’autel. Une fois l’instituteur le maintenait au bout de ses bras tendus devant lui pour éviter de recevoir ses coups de pieds frénétiques. Ce gamin-là, je ne sais comment, "en connaissait un rayon" sur les mystères des activités sexuelles des humains. Bref, c’était "quelqu’un". Il est ensuite parti en Charente Maritime (dite Charente Inférieure). Ayant rejoint la résistance, il fut fait prisonnier par les Allemands qui se maintenaient dans la fameuse "poche de la Rochelle". Il a fait une fois un saut jusqu’à ALLOUE, nous apprenant qu’il s’était mis à travailler dur, et qu’il avait décroché son Bacc-technique.





Venaient ensuite les MARET. Lui était coiffeur, petit bonhomme vif et braillard qui, disait-on, finissait après une série d’insultes et de coups de trique, par mordre au museau son âne entêté à ne pas toujours démarrer au quart de tour.

Son épouse, la "GORINA", à une certaine période, collectait systématiquement tous les œufs de fourmis qu’elle rencontrait sur son chemin, ravitaillant ainsi deux ou trois perdreaux qu’elle élevait tendrement dans une cage.





Une femme et son enfant
devant l'épicerie VIGNAUD


Les VIGNAUD passaient et repassaient souvent devant chez nous au cours de leurs va-et-vient de leur domicile-épicerie à leur remise (actuellement demeure de NATHALIE). Ils étaient six enfants et forcément se chamaillaient au besoin, faisant alterner cris, rires et pleurs mais sans gravité. Je me souviens aussi de personnages qui, à mes yeux, ont toujours été âgés. Les DEVERGNE (près des GILARD) dont la petite fille Suzanne présentait la particularité d’être rousse et qui, un jour quitta ALLOUE pour s’exiler loin, à EXCIDEUIL ! Elle en réapparut une fois en visite à ses « vieux », devenue « fille-mère » comme on disait alors.
Louis VIGNAUD (fils), ami d'enfance
de Raymond Poirier
à environ 18 ans

A côté de chez nous, où loge madame SAUVANEAU, vivait le ménage GUERIN. Le vieux pépé possédait sous le nez une moustache qu’il faisait bouger en grimaçant, quand il me voyait passer sous son balcon, pas très rassuré. Je ne savais pourquoi il tentait de m’intimider. La « Vieille GUERIN », ridée, pansue et lente à se mouvoir, avait l’habitude (c’était une autre époque) non pas de fumer mais de priser du tabac gris en poudre. D’après ma mère cela lui assurait des éternuements salutaires. Mais peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle y trouvait plaisir.







                                                                               Raymond POIRIER 
                                                                              Août 2014


                                                                                 à suivre ...


                                                                     

Le père GUILLARD
                        
Yves SAUVANEAU et Raymond BELLICAUD 





*Photo :  La famille POIRIER devant la menuiserie vers 1911


La famille POIRIER devant la menuiserie, Vielle Rue à Alloue
De gauche à droite et de haut en bas :

André POIRIER (1882 – 1917) - Marthe ROUFFIGNAC (1877 – 1944) épouse de Louis POIRIER  - Louis POIRIER (1866 – 1928) - Narcisse POIRIER dit Henri (1879 – 1918)
Raphaël POIRIER dit Gabriel (né en 1875) - Jean POIRIER (1908 – 1983) fils de Raphaël.
André POIRIER (1903 – 1967) fils de Raphaël, père de Michel - Georges POIRIER (1902 – 1954) fils de Louis et de Marthe ROUFFIGNAC, père de Raymond Marie POIRIER (1905 – 1996) fille de Raphaël




Photos : 

Menuiserie POIRIER, George POIRIER et son fils Raymond, Louis VIGNAUD vers 1950 :
collection Raymond POIRIER.
Une femme et son enfant devant l'épicerie VIGNAUD, Le père GILLARDYves SAUVANEAU et Raymond BELLICAUD : collection Renée BELLICAUD.
Raymond POIRIER, la Vieille Rue : Yves MORINAIS.

Factures Georges POIRIER et Fils, Henri GILARD : collection Raymond POIRIER

Remerciements à Renée BELLICAUD et Dominique RAPION


Raymond POIRIER, ma "Vieille Rue", souvenirs de mon enfance :




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