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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

16 novembre 2019

ALLOUE - La "VIEILLE RUE", SOUVENIRS D'ENFANCE

Publication du 2 février 2015





Raymond POIRIER


Raymond POIRIER, est né à ALLOUE, le 17 février 1927 dans la maison familiale de la VIEILLE RUE. Il y passe son enfance avec ses parents, Georges POIRIER et Anna (née MARCHADIER) ainsi que son frère Jean et sa sœur Marie-Claire.

Raymond POIRIER nous conte ici ses souvenirs d’enfance et d’adolescence de "sa VIEILLE RUE" dans laquelle il a toujours plaisirs à se ressourcer chaque année, au cours de séjours occasionnels et de visites à sa famille et ses amis ; délaissant quelques temps l'Ile de Beauté (où il vit aujourd’hui), pour son village natal.




La famille POIRIER devant la menuiserie vers 1911*


RAYMOND POIRIER : ma "VIEILLE RUE"
Souvenirs de mon enfance

3ème partie :

Les bruits et les mouvements de mon enfance
(suite)



Tout près officiait dans son minuscule cajibi, le sabotier VILDARD, gentil petit vieux reniflant et affligé d’hémorroïdes qui affectaient sa démarche. Son petit-fils, Jean-Bernard, alias "NONO" se comportait comme une sorte d’affreux JOJO, haut comme trois pommes, volontiers mal embouché, hardi et très débrouillard. Comme enfant de chœur il n’en était pas à une chute près en transportant le missel d’un côté à l’autre de l’autel. Une fois l’instituteur le maintenait au bout de ses bras tendus devant lui pour éviter de recevoir ses coups de pieds frénétiques. Ce gamin-là, je ne sais comment, "en connaissait un rayon" sur les mystères des activités sexuelles des humains. Bref, c’était "quelqu’un". Il est ensuite parti en Charente Maritime (dite Charente Inférieure). Ayant rejoint la résistance, il fut fait prisonnier par les Allemands qui se maintenaient dans la fameuse "poche de la Rochelle". Il a fait une fois un saut jusqu’à ALLOUE, nous apprenant qu’il s’était mis à travailler dur, et qu’il avait décroché son Bacc-technique.





Venaient ensuite les MARET. Lui était coiffeur, petit bonhomme vif et braillard qui, disait-on, finissait après une série d’insultes et de coups de trique, par mordre au museau son âne entêté à ne pas toujours démarrer au quart de tour.

Son épouse, la "GORINA", à une certaine période, collectait systématiquement tous les œufs de fourmis qu’elle rencontrait sur son chemin, ravitaillant ainsi deux ou trois perdreaux qu’elle élevait tendrement dans une cage.





Une femme et son enfant
devant l'épicerie VIGNAUD


Les VIGNAUD passaient et repassaient souvent devant chez nous au cours de leurs va-et-vient de leur domicile-épicerie à leur remise (actuellement demeure de NATHALIE). Ils étaient six enfants et forcément se chamaillaient au besoin, faisant alterner cris, rires et pleurs mais sans gravité. Je me souviens aussi de personnages qui, à mes yeux, ont toujours été âgés. Les DEVERGNE (près des GILARD) dont la petite fille Suzanne présentait la particularité d’être rousse et qui, un jour quitta ALLOUE pour s’exiler loin, à EXCIDEUIL ! Elle en réapparut une fois en visite à ses « vieux », devenue « fille-mère » comme on disait alors.
Louis VIGNAUD (fils), ami d'enfance
de Raymond Poirier
à environ 18 ans

A côté de chez nous, où loge madame SAUVANEAU, vivait le ménage GUERIN. Le vieux pépé possédait sous le nez une moustache qu’il faisait bouger en grimaçant, quand il me voyait passer sous son balcon, pas très rassuré. Je ne savais pourquoi il tentait de m’intimider. La « Vieille GUERIN », ridée, pansue et lente à se mouvoir, avait l’habitude (c’était une autre époque) non pas de fumer mais de priser du tabac gris en poudre. D’après ma mère cela lui assurait des éternuements salutaires. Mais peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle y trouvait plaisir.







                                                                               Raymond POIRIER 
                                                                              Août 2014


                                                                                 à suivre ...


                                                                     

Le père GUILLARD
                        
Yves SAUVANEAU et Raymond BELLICAUD 





*Photo :  La famille POIRIER devant la menuiserie vers 1911


La famille POIRIER devant la menuiserie, Vielle Rue à Alloue
De gauche à droite et de haut en bas :

André POIRIER (1882 – 1917) - Marthe ROUFFIGNAC (1877 – 1944) épouse de Louis POIRIER  - Louis POIRIER (1866 – 1928) - Narcisse POIRIER dit Henri (1879 – 1918)
Raphaël POIRIER dit Gabriel (né en 1875) - Jean POIRIER (1908 – 1983) fils de Raphaël.
André POIRIER (1903 – 1967) fils de Raphaël, père de Michel - Georges POIRIER (1902 – 1954) fils de Louis et de Marthe ROUFFIGNAC, père de Raymond Marie POIRIER (1905 – 1996) fille de Raphaël




Photos : 

Menuiserie POIRIER, George POIRIER et son fils Raymond, Louis VIGNAUD vers 1950 :
collection Raymond POIRIER.
Une femme et son enfant devant l'épicerie VIGNAUD, Le père GILLARDYves SAUVANEAU et Raymond BELLICAUD : collection Renée BELLICAUD.
Raymond POIRIER, la Vieille Rue : Yves MORINAIS.

Factures Georges POIRIER et Fils, Henri GILARD : collection Raymond POIRIER

Remerciements à Renée BELLICAUD et Dominique RAPION


Raymond POIRIER, ma "Vieille Rue", souvenirs de mon enfance :




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