Rechercher dans ce blog

Nouveaux articles

Si vous souhaitez être informé des nouvelles publications d'articles sur le blog, expédiez votre ADRESSE EMAIL avec la mention NOUVEL ARTICLE à :
alloue.blog@orange.fr
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR - CLICK ON THE PICTURE TO ENLARGE IT.
EN DESSOUS DU DERNIER ARTICLE DE CETTE PAGE : CLIQUEZ SUR LA MENTION "ARTICLES PLUS ANCIENS" POUR ALLER A LA PAGE SUIVANTE OU CLIQUEZ SUR ACCUEIL POUR REVENIR A LA PREMIERE PAGE.


Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

24 septembre 2019

DE LA DRAISIENNE A L'ATELIER DU CYCLO

Publication du 8 avril 2014





DE LA DRAISIENNE A L'ATELIER DU CYCLO



En 1817, le baron DRAIS VON SAUERBRONN, invente un système de locomotion évoluant par l'action des pieds sur le sol, avec lequel il effectue un trajet de 14,4 km en 1 heure. La DRAISIENNE, est brevetée un an plus tard en France sous le nom de VELOCIPEDE. Il faudra attendre 1865 pour que Ernest MICHAUX et Pierre LALLEMENT eurent l'intelligence d'adjoindre à la DRAISIENNE, un pédalier. Le VELOCIPEDE, ancêtre de la bicyclette, devient ainsi un véhicule à roues avec siège, dont le déplacement est provoqué par un mécanisme à pédales, fixé sur la roue avant. La BICYCLETTE remplace rapidement le BICYCLE, successeur de la DRAISIENNE, dans sa forme du GRAND BI, VELOCIPEDE à deux roues de diamètres différents,  avec une roue avant, allant pour certain modèle jusqu'à 3 mètres de diamètre.

La BICYCLETTE, notre contemporaine, a un cadre rigide en tube d'acier et plus récemment en alliage léger qui supporte l'ensemble des organes : à l'avant, une fourche solidaire du tube de direction ( actionné par le guidon ) qui soutient l'axe de la roue avant ; à l'arrière, une fourche horizontale dont les extrémités enserrent l'axe de la roue arrière ; à la partie inférieure le pédalier et à l'angle opposé, une potence sur laquelle est montée la selle suspendue.




Le VELOCIPEDE, dès les premiers signes de son développement commercial, vers 1868, connaît quelques déboires et est mal vu dans les rues des bourgs, jugé trop dangereux, il est même interdit de circuler en journée dans certaines grandes villes. Mais son engouement dans les populations, ne freinera pas son ascension qui générera rapidement, dès 1869 des courses de vitesse sur piste et sur route ; en 1889, des boudins de caoutchouc succédés rapidement en 1891 par le pneu à chambre à air d'André MICHELIN, avec lequel Charles TERRONT, remporte PARIS-BREST-PARIS, l'année suivante. Il est ensuite produit en série avec toutes les évolutions successives de son histoire, dont je vous laisse découvrir les dernières nouveautés technologiques à L'ATELIER DU CYCLO à ALLOUE.


COLLECTION DE VELOCIDEDES ET BICYCLETTES DE :

Mr Michael WILTON






















































Photos : YM - CONFOLENS 2012

SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS - LE CHATEAU

Publication du 20 mars 2015








SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS

-----

LE CHATEAU 









A quelques mètres de l'église se dressent les ruines du château de Saint-Germain, élevé sur la partie la plus étendue de la colline. C'est, nous dit, l'abbé Michon, « la ruine la plus majestueuse et la plus pittoresque de tout l'Angoumois. Tout ce que l'imagination se représente en ce genre de fantastique et de grandiose s'y trouve réuni ». Il nous la décrit en ces quelques lignes : 
« Le corps principal, flanqué de deux énormes tours, s'élève au couchant et domine la vallée de la Vienne ; au levant est une autre tour dont il ne reste que le pied. »


« L'architecture de ce château est fort remarquable; tout y est sévère, mais d'une parfaite harmonie. Dans l'épaisseur des murs de chaque tour on a ménagé de petits boudoirs à voûtes ogivées qui rappellent ceux de la tour ronde du château d'Angoulême. Les deux tours ont des basses fosses, ainsi que celle du levant. Cette belle construction est aujourd'hui complètement abandonnée; la main de l'homme enlève de temps en temps les pierres de taille qui encadrent les fenêtres et les portes. Le vieux édifice reste encore avec ses moellons noyés dans le ciment. »

M. Ardouin-Dumazet préfère, dit-il, les ruines de Pranzac à celles de Saint-Germain ; cependant il nous donne de celles-ci une jolie description qui mérite d'être citée :

« Saint-Germain a pour lui la massivité de ses tours. Leur élévation prodigieuse, la situation sur un promontoire de granit avancé entre l'Issoire et la Vienne donnent un caractère imposant. Le site doit à ces restes féodaux une partie de sa magistrale beauté.»





Les ruines crevassées, éventrées, rongées par le vent du nord, montrent cependant encore une coquetterie. A toutes les fentes des murailles, entre les pierres de granit, des touffes d' oeillets sauvages se balancent au vent.

« En guise de créneaux, les tours découronnées un diadème de ces éclatantes fleurettes. Charmant est ce contraste de la ruine formidable et de sa fraîche parure. »

Aucun de ces deux auteurs ne parle d'une particularité assez intéressante que présentent ces tours : rondes à l'extérieur, elles sont carrées à l'intérieur.

Au premier abord, leur allure massive donne l'impression que l'on se trouve en présence d'un château féodal démantelé à la suite d'un rude siège ou lors de la Révolution.

On ignore quelle famille a construit et plus tard restauré ce château. Elevé sur l'emplacement des ruines du castel de Savenne démantelé par les Sarrazins, il était, grâce à son admirable situation sur un rocher presque encerclé par deux rivières, un véritable château fort. Il n'en subsiste plus que la petite tour complètement en ruines et donnant sur l'Issoire. Martin Buchey nous dit qu'il fut détruit par un incendie vers 1350. Il est regrettable qu'il ne nous indique pas d'où il tient ce renseignement.

Beaucoup d'historiens s'accordent à 'dire que le château dont dépendent les ruines actuelles date du XV° siècle.

Ayant dû être sérieusement endommagé pendant la guerre de cent ans, il fut restauré presque entièrement, ou réédifié sur les restes du précédent à la fin du règne de Charles VII.

Après les guerres de religion, de nouveaux travaux y furent faits, sans doute pour augmenter sa valeur défensive.



D'Aubigné signalait en effet, à l'époque des guerres de religion, que les fortifications du château n'étaient pas modernes ».

Sous Louis XIII, le château fui profondément transformé. Il dut perdre son caractère de forteresse. Les tours surmontées d'un comble élégant se terminaient soit par une immense flèche, soit par une gerbe en fer portant une énorme fleur de lys. Vers la fin du siècle dernier, un habitant du bourg, M. Avril, possédait encore un de ces ornements de ferronnerie.


 à suivre ... Saint-Germain-De-Confolens ... l'ISSOIRE



























Photos : YM 
Texte : L. , instituteur à CONFOLENS
Source : Etudes locales - Bulletin de la Société charentaise des études locales.








SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS :

Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...