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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

5 février 2020

ALLOUE - SOUVENIRS D'ENFANCE

Publication du 17 septembre 2015

Raymond POIRIER



Raymond POIRIER, est né à ALLOUE, le 17 février 1927 dans la maison familiale de la VIEILLE RUE. Il y passe son enfance avec ses parents, Georges POIRIER et Anna (née MARCHADIER) ainsi que son frère Jean et sa sœur Marie-Claire.


Raymond POIRIER nous conte ici, la suite de ses souvenirs d’enfance et d’adolescence à "ALLOUE", là, où il a toujours plaisir à se ressourcer chaque année, au cours de séjours occasionnels et de visites à sa famille et ses amis ; délaissant quelques temps l'Ile de Beauté (où il vit aujourd’hui), pour son village natal.










RAYMOND POIRIER : LE BOURG D'ALLOUE

Mes souvenirs d'enfance et jeunesse

2ème partie :

La Place et les Halles

Au centre d’ALLOUE, il y avait (et il y a toujours) la PLACE, quadrilatère, permettant la rencontre quasi-quotidienne au moins des riverains. 

Sur cet espace ouvert donnaient une épicerie-bazar (TERRASSON), une autre étant à quelques mètres d’un des coins du carré (BENETEAU), trois bistrots (PATRIER, GUYOT puis MORINIERE puis CHAUVEAU, BELLY puis BROUSSE puis CHARLES) et l’atelier de charron (Gabriel PAIN). 





A la belle saison nous aimions nous y retrouver, courir, nous chamailler, faire du vélo ou regarder nos aînés jouer avec un ballon ou une grosse balle. Avant la guerre la notion de football nous était presque étrangère, plutôt journalistique (nous étions encore trop "paysans"). 
Les adultes eux-mêmes ne connaissaient à peu près rien – ou si peu – à ce sport (bon à se "casser quelque bras ou quelque jambe ". On savait qu’il existait, sans doute dans les villes et si on le citait on prononçait "foteballe". 

C’est seulement pendant la guerre que nous avons fait connaissance avec ce jeu d’équipe, instruits et encadrés par quelques "Chasseurs" du 30è B.C.P.

Donc, quand les grands ados disposaient d’un ballon quelconque (en caoutchouc bien sûr) leur talent consistait à nous éblouir en administrant à cette sphère bondissante de grands coups de pied l’expédiant le plus haut possible, "en chandelle".

Sur la PLACE, la saison venue, il y avait quelques journées où tout le monde pouvait venir cueillir du tilleul en prévision des infusions pour l’hiver.

A cette époque se dressait le long d’un côté de la place un volumineux bâtiment qu’on appelait "les HALLES". Il constituait, entre autres, un abri pour les étalages de quelques commerçants les jours de foire le 23 de chaque mois.

Sa puissante charpente de massives poutres de bois n’était pas sans intérêt, mais peut-être devenue dangereuse avec les ans et coûteuse à restaurer. Toujours est-il que le bâtiment fut abattu.

L’essentiel des stands de la FOIRE mensuelle se tenait sur place mais s’étirait surtout jusque vers l’église en ce qui concernait lapins et volailles. Ces participants – non volontaires – gisaient alignés au bord du trottoir prudemment ligotés, aux pieds des femmes qui s’efforçaient d’écouler cette palpitante marchandise. Les cochons, eux arrivaient à bord de véhicules dits "gorounières". Leurs acheteurs potentiels, les "marchands de cochons" les lorgnaient d’un œil semi-méprisant, ce qui les autorisait moralement à n’en offrir qu’un prix plus que modeste.



Il en allait de même sur le CHAMP-DE-FOIRE tombé par la suite en désuétude. Là aussi les candidats acheteurs palpaient les croupes des vaches et veaux avec une moue apitoyée qui en disait long sur la piètre opinion qu’ils feignaient d’avoir sur ces infortunés mammifères. Ils émettaient même cette opinion d’une voix faussement déçue, ce qui engendrait une âpre discussion avec le vendeur. Mais enfin on arrivait souvent à un compromis où les deux parties affirmaient avoir fait sur le prix des sacrifices à peine croyables. On scellait le marché par une vigoureuse frappe de main à main devant les badauds-témoins l’air mi-figue mi-raisin.





En ces jours de foire tous les bistrots faisaient le plein pour les repas de midi et les boissons bienfaisantes et à l’occasion enivrantes.


Raymond POIRIER

Août 2015



                                                                                 à suivre ...



Raymond POIRIER vers 1943



Kermesse de 1963 -
Danse Hongroise, sur la Place d'ALLOUE

On reconnaît (de gauche à droite) :

Chantal SENNAVOINE - Michèle SENNAVOINE - Michèle MARTIN - Danièle BENETEAU - Annette TRILLAUD - Liliane CHARLES.







Photo de Raymond POIRIER : collection Raymond POIRIER
CPA : collection privée
Photo de la Kermesse de 1963 : collection Annette MORINAIS
Remerciements à Annette MORINAISDominique RAPION 







Raymond POIRIER : souvenirs de mon enfance :



Raymond POIRIER : ma "VIEILLE RUE" :





ALLOUE - PARLONS FOOT :





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