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Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

30 octobre 2019

ALLOUE JEU DE PISTE



JEU DE PISTE

à la découverte d'ALLOUE

11ème étape


Où sont tous ces personnages ?

Cliquez sur l'image 


Réponses dans le prochain épisode.

RÉPONSES DE L'ÉTAPE N° 10 :



1 - Devant l'Ecole Maternelle Municipale
2 - A l'aire de jeux du stade Jean-Pierre BOUTANT
3 - A l'entrée de la ferme de VERRINE 
4 - Sur le chemin de LA VERGNE (Maison du Comédien Maria CASARES)
5 - Au petit étang de BRECHEVAUX en face le LAVOIR
6 - Devant le Salon de Coiffure de Colette BARRY, rue Emile BELLY 
7 - A la passerelle de LA LANDE


ALLOUE LA NUIT


ALLOUE LA NUIT


LE MANOIR DE LA VERGNE

HIESSE - LES CONSCRITS DE 1923



HIESSE
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LES CONSCRITS 
DE LA CLASSE 1923






Les conscrits de la classe 1923 :
Hameau de LEMARIE (entre : HIESSE et EPENEDE) , 
commune de HIESSE

On reconnait :

5 - François SENNAVOINE 








Photo : collection Chantal BEAUSSANT
Remerciements à Chantal BEAUSSANT





Toutes informations concernant ce document seront les bienvenus :










SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS - LE SITE






LA VALLEE DE LA VIENNE

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                                      SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS - LE SITE


« Il est peu de routes plus charmantes que celles qui bordent la VIENNE autour de CONFOLENS. Entre la ville et SAINT-GERMAIN, on domine continuellement l'étincelante nappe d'eau, dans laquelle se mirent les peupliers des rives. A chaque pas s'ouvrent des ravins où le roc dénudé surgit entre des touffes de bruyères roses et de vertes fougères. Des barrages retiennent les eaux frémissantes ; les moulins babillent dans le calme profond qui les entoure.
Avant SAINT-GERMAIN, quand on commence à apercevoir PETIT-LESSAC, groupant ses maisons autour du clocher trapu de son église, la VIENNE se divise en deux bras et enserre une grande île couverte de prairies et de champs cultivés.
...Parfois, les arbres s'écartent et laissent apercevoir la grande rivière, tantôt unie comme un lac entre deux retenues, tantôt semée de roches noires, tantôt courant, frémissante, sur les barrages des usines. »



                                                                                               ARDOUIN-DUMAZET

                                                                                              Voyage en France 1898



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à suivre ...
                     SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS : le PONT










Photos : YM 01-03-2014
Dessin de : Gustave Grobot (Géographie de la Charente de Adolphe Joanne 1896)


SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS :
Les origines
La rue Verre de Gris 

La vallée de la VIENNE
http://alloueblogspotcom.blogspot.fr/search?updated-max=2014-06-19T09:30:00%2B02:00&max-results=500

BENEST - VOYAGE EN FRANCE



Victor-Eugène Ardouin-Dumazet, est un journaliste français, né le 12 janvier 1852 et décédé en 1940. Rédacteur d’un tour de FRANCE en 70 volumes, dont un,  le volume 15 : « Centre Ouest – CHARENTES – plaines POITEVINE », comporte un chapitre consacré au CONFOLENTAIS et trois pages sur BENEST, qu'il visite en septembre 1898. C’est l’extrait consacré à BENEST, de son livre de 380 pages, "Voyage en France",qui est retranscrit ci-dessous.



Le Confolentais - Voyage en France volume 15



ARDOUIN-DUMAZET







VOYAGE EN FRANCE

SEPTEMBRE 1898



BENEST



La vallée, jusqu'à Champagne-Mouton, où elle se creuse, est agreste et tranquille. Ce dernier bourg est un chef-lieu de canton endormi loin de toutes les voies ferrées et cependant entouré de villages assez prospères. L'un d'eux, BENEST, est situé aux limites mêmes de la Vienne ; la région est d'ailleurs poitevine et non angoumoisine ; elle eut une importance assez grande, car des voies antiques la traversaient. Au-dessus du village, on rencontre de rares débris d'une ancienne ville appelée Sansac par les gens du pays. Dans l'église, vieil édifice des premiers âges romans, défigurée au XIVe ou XVe siècle par l'adjonction d'une chapelle ogivale, une pierre à peine lisible rappelle que François Ier, passant à BENEST en 1517, confirma les privilèges de cette paroisse.Ces privilèges eux-mêmes remontent à une date fort éloignée : ils auraient été donnés par Charlemagne

Au-dessous de BENEST passe la Charente, non plus le fleuve transparent et clair de Mansle et d'Angoulême, mais une humble riviérette, coulant dans une étroite vallée et décrivant de brusques méandres par les prés d'un vert tendre.

Dans les collines de calcaire dur qui la bordent, de belles carrières ont été creusées. La pierre, à grain fin, renferme de très belles géodes de cristaux colorés en rose et en violet qui pourraient être l'objet d'une fructueuse industrie, si on les montait en vide-poches.

Dans ce calcaire est creusée la grotte des fades, c'est-à-dire des fées, simple anfractuosité peu profonde, à laquelle doivent se rattacher d'antiques légendes. Peut-être les fades primitives, ainsi restées dans la mémoire des gens du pays, sont-elles tout simplement des druidesses ; elles auraient occupé une de ces demeures dont les légendes celtiques nous ont conservé le souvenir. La thèse peut d'autant mieux se soutenir, que BENEST est certainement d'une haute antiquité, la ville galloromaine a dû succéder à quelque établissement celtique.

De ce passé, BENEST a gardé, à travers les âges, une industrie assez curieuse, celle de ces vastes « ponnes » ou cuves en terre noire , dans lesquelles les Charentaises font leur lessive. Pour tous ceux que les produits des industries locales intéressent, même quand il s'agit de choses aussi vulgaires, il est difficile de ne pas remarquer l'originalité et la simplicité des dessins modelés en relief autour des ponnes. Ils ont un caractère archaïque et artistique dont on ne peut manquer d'être frappé. Ce goût et cette science étonnent.



J'ai eu jadis le mot de l'énigme par l'instituteur, M. Martial Besson. Il a trouvé, dans des cendres paraissant remonter au delà du Xe siècle, des débris de poteries ressemblant exactement aux ponnes ornementées que l'on fabrique encore aujourd'hui. Or, comme ces ornements appartiennent certainement à l'époque gallo-romaine, on conclut que les potiers de BENEST ont conservé jusqu'à nos jours les procédés de leurs pères des premiers temps de la civilisation en Charente.

Il y aurait certainement, pour un chercheur, une curieuse étude à faire sur BENEST, ses franchises, ses légendes, son industrie et ce passé confus. Les récits parvenus jusqu'à nous veulent qu'une grande bataille ait été livrée en ce lieu contre les Sarrasins. Peut-être Charles-Martel y poursuivit-il les Maures fugitifs pour leur infliger un dernier échec. Près de là, un hameau, SainteTerre, porte un nom indiquant une sépulture sacrée. On y trouve du reste des tombes antiques assez nombreuses.















Voyage en France d'Ardouin-Dumazet : collection privée
Photos : YM


CPA : collection privée





Les "ponnes" de BENEST :



SAINT-GERMAIN DE CONFOLENS - LA MAIRIE




SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS

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LA MAIRIE








                                      à suivre ... SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS : L'EGLISE



Photos : YM

Texte : Laissez-vous conter la MAIRIE de SAINT-GERMAIN DE CONFOLENS - Commune de SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS


SAINT-GERMAIN-DE-CONFOLENS :


28 octobre 2019

Trois petites notes de musique - Marc et André 1951 (Colpi/ Delerue)



ALLOUE AUTREFOIS - LE CHATEAU DE MASSIGNAC


LE CHATEAU DE MASSIGNAC
 ET LA CHARENTE

ALLOUE - INAUGURATION DE LA GARE, LE 14 SEPTEMBRE 2013


ALLOUE, JOURNEE DU PATRIMOINE  




   Reconstruire la gare d'ALLOUE était chose faite (Voir : ALLOUE la gare - Le film de la renaissance publié le 8 Janvier), en parallèle, avait été prévu la cérémonie d'inauguration, "l'arrosage", mais bien sûr, avec modération. Quel meilleur choix que le samedi 14 Septembre, date des journées du patrimoine ? Les voyageurs étaient donc conviés, à se retrouver pour l'occasion, sur le quai de la nouvelle gare factice, à destinée nouvelle, le camouflage des conteneurs à ordures ménagères. 



Décor en trompe-l'oeil réalisé par Frank MASSET

La nouvelle gare factice d'ALLOUE

     1913-2013, 100 ans, la gare d'ALLOUE fête ses arrêts éphémères, qui durèrent 32 ans, et pour la dernière fois en 1945. C'est en 1948, que les rails de la ligne dite du "PETIT MAIRAT" ou le "TORTILLARD", reliant ANGOULEME et CONFOLENS et qui sillonnaient la chaussée de la route D740, aujourd'hui rue Emile BELLY, furent démontées. En 1965 la gare d'ALLOUE était détruite, supprimant ainsi toutes traces de l'existence, du passage du "PETIT MAIRAT", sur le territoire de la commune d'ALLOUE


La vieille gare , à gauche, et l'ancienne poste, à droite


Les rails du "PETIT MAIRAT" qui sillonnent la route D740, aujourd'hui rue Emile BELLY.

     En milieu de matinée, ce jour du 14 septembre, la gare d'ALLOUE revisitée, était arrosée sans modération ; bien que le temps, soit peu clément ce samedi de festivité du patrimoine, il semblait tout de même conciliant, une pluie constante, mais légère, suintait sur les vitres et vitrines, revêtues de photos anciennes, du village et de ses habitants. 



Vitrine de Colette BARRY coiffeuse à ALLOUE
     Le Bourg d'ALLOUE peu à peu s'animait , la rue Emile BELLY, point de convergence des festivités, se remplissait de figurants volontaires, habillés par la mairie ou par eux-mêmes, en costumes de l'époque du "PETIT MAIRAT": Paysans, paysannes, ouvriers agricoles, bourgeois, bourgeoises, Vachers, cochers, chef de gare, cyclistes, et aussi , la mariée et le maire, côtoyant un public au style vestimentaire contemporain. Comme par enchantement, tout ce monde semblait être là pour une réunion solennelle, des habitants d'autrefois et d'aujourd'hui, ensemble, pour commémorer leur patrimoine communal. 





Groupes de figurants volontaires de la commune d'ALLOUE

Copie de la locomotive de 1913
    


 La gare, pour la circonstance, avait été dotée d'une locomotive, copie maquette grandeur nature de l'originale de 1913, de marque CORPET-LOUVET type 030 tender, qui crachait sa fumée sur les lignes d'intérêt local du NORD CHARENTE





L'originale, CORPET LOUVET 030 Tender



Le chef de gare de circonstance


     En fin de matinée, un défilé d'automobiles anciennes traversait le bourg en direction du terrain de sport, saluant au passage, la vieille loco stationnée devant la gare  ; des calèches, capotes relevées, tractées par de magnifiques chevaux assuraient la promenade dans le bourg ; à l'atelier du cyclo, une incroyable exposition de vélocipède de la collection privée de Mr Michael WILTON, aurait certainement trouvé sa place, chez l'ancêtre de Claude AVRIL à ALLOUE, les cycles TROMAS. Tout cela ne manquait pas de "classe", comme ce gentleman anglais, qui n'avait pas hésité un seul instant à revêtir le costume de son aïeul. 








     La salle des fêtes était comble des moins vaillants à affronter le mauvais temps. Deux expositions, l'une sur la vie de Adrien Paul MAIRAT et de ses concitoyens de l'époque et l'autre, sur le matériel ferroviaire et les tenues vestimentaires des cheminots, ainsi qu'une projection vidéo de l'histoire du "PETIT MAIRAT" avec conférence à l'appui de Mme Yvette RENAUD, spécialiste et auteur d'ouvrages sur le sujet y avaient trouvé place, à la grande satisfaction du public.








      Dans l'aprés-midi, la pluie avait cessé, le temps d'un instant, celui de l'intervention de Mme le maire d'ALLOUE, Nathalie VIGNAUD LANDREVIE, en présence de nombreux élus du département, discours en hommage à Adrien Paul MAIRAT (13/06/1865-22/04/1924) maire d'ALLOUE (1892-1900)conseiller général (1892) et député (1906) de la CHARENTE à qui nous devons cette reconstitution en tant que père concepteur.


     La clôture de cette aprés-midi bien remplie, était ponctuée par un vin d'honneur à la salle des fêtes et une pièce de théâtre en soirée. 
     Sur le chemin du retour, la place d'ALLOUE semblait bien triste, peut-être songeait elle à ses vieilles halles disparues ?
      ... mais cela est une autre histoire !


                                                                                                              Yves MORINAIS

Adrien Paul MAIRAT : 
http://alloueblogspotcom.blogspot.fr/2014/02/adrien-paul-mairat-13-juin-1965-22.html


Photos : Claude Lepecullier et Yves Morinais.
CPA : Edition Poirier 
Remerciements à Claude Lepecullier pour sa contribution
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