Rechercher dans ce blog

Nouveaux articles

Si vous souhaitez être informé des nouvelles publications d'articles sur le blog, expédiez votre ADRESSE EMAIL avec la mention NOUVEL ARTICLE à :
alloue.blog@orange.fr
CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR - CLICK ON THE PICTURE TO ENLARGE IT.
EN DESSOUS DU DERNIER ARTICLE DE CETTE PAGE : CLIQUEZ SUR LA MENTION "ARTICLES PLUS ANCIENS" POUR ALLER A LA PAGE SUIVANTE OU CLIQUEZ SUR ACCUEIL POUR REVENIR A LA PREMIERE PAGE.


Je tiens à remercier ici ceux des habitants d'ALLOUE et de CHARENTE qui ont accepté de m'aider dans mes recherches. YM

31 janvier 2020

SAINT-GERVAIS (CHARENTE) EN 1917


Publication du 28 août 2015






Jules Martin-Buchey est né en 1850 à Châteauneuf-sur-Charente, dans le département de la Charente. Professeur d'histoire, il a enseigné au lycée privé Saint-Paul à Angoulême.

Il est l'auteur de la La géographie historique et communale de la Charente, ouvrage de trois volumes qu'il a écrit entre 1914 et 1917 pendant la Première Guerre mondiale. Cet ouvrage couvre l'histoire et la géographie de la totalité des 426 communes de la Charente d'alors, avec une introduction sur l'histoire et la géographie du département. Cette œuvre reste encore aujourd'hui une référence parmi les communes et les historiens du département.

Jules Martin-Buchey est mort en 1918, à l'âge de 68 ans.



Mairie de SAINT-GERVAIS


---

SAINT-GERVAIS
1917
et images d'hier et d'aujourd'hui
---



Superficie = 1605 h. 21; 
Population = 532 habitants. 


L'église de SAINT-GERVAIS


La commune de Saint-Gervais est la plus étendue du canton de Ruffec après celle de Nanteuil ; mais sa population n'est pas en rapport avec sa superficie et l'on n'y compte que trente-trois habitants par kilomètre carré.

C'est une contrée éminemment pittoresque : l'Argentor parcourt la commune de l'est à l'ouest et coule au fond d'une vallée profondément encaissée et dominée par des collines élevées, d'où la vue est en général fort belle. Nous citerons tout particulièrement le beau panorama que l'on découvre du chalet de Chez Carton.
Le Viaduc de l'ARGENTOR


Les terres sont bien cultivées et l'on rencontre fort peu de terres en friche. Les deux tiers de la superficie de la commune sont consacrés à la culture des céréales et des plantes sarclées. Néanmoins de bonnes prairies favorisent l'élevage du bétail, qui est assez bien développé. Des bois importants couvrent environ le quart du territoire et sont répandus principalement dans le sud de la commune.

L'industrie est également active. Tout dernièrement il s'est fondé, sous le nom de Société anonyme des chaux et ciments de la Cour- rade, une société ayant pour but l'exploitation des carrières de la contrée. Une usine pour la fabrication de la chaux à été construite et est reliée à la voie ferrée par un embranchement industriel.

Cette nouvelle usine semble appelée à prendre une grande extension.

Deux moulins à cylindres, mus par l'Argentor, sont établis l'un à Tingaud et l'autre à Rouasson. L'un et l'autre sont munis des perfectionnements les plus modernes et éclairés à la lumière électrique.

La ligne de chemin de fer de Ruffec à Roumazières parcourt toute la commune de l'ouest à l'est et y possède une halte. A sa sortie de la commune, elle franchit la vallée de l'Argentor sur un magnifique viaduc de neuf arches et de cent-soixante-dix mètres de longueur.

La principale route est la route de Ruffec à Confolens (route départementale N° 7 de Confolens à Melle), qui traverse toute la commune. Le réseau routier est complété par un chemin d'intérêt commun qui unit le bourg de Saint-Gervais, d'un côté à Vieux-Ruffec et d'autre côté à Saint-Gourson. Un autre chemin d'intérêt commun dessert l'est de la commune et se dirige vers la commune de Chassiecq.

Le bourg de Saint-Gervais (10 hab.), à quatorze kilomètres est de Ruffec, est agréablement situé dans la vallée de l'Argentor. Son église est une église romane du douzième siècle, à laquelle on a ajouté un bas-côté de style ogival. Les plus anciens registres paroissiaux conservés à Saint-Gervais remontent à l'année 1607: Dans le sud de la commune, au hameau de Bois-aux Geais (18 hab.), il existe une petite chapelle, aux voûtes de laquelle on peut encore voir quelques peintures en décor, datant du quinzième siècle. Cette chapelle était le siège d'un ancien prieuré dépendant de l'abbaye de Nanteuil.
Eglise paroissiale de SAINT-GERVAIS



Parmi les principaux hameaux nous citerons : la Dornière (55 hab.), sur la route de Chassiecq ; la Remigère (51 hab.); Peument (40 hab.), dont une partie appartient à la commune de Vieux-Ruffec ; Puypoussant (39 hab.), près de la route de Champagne-Mouton; la Loge (35 hab ) ; Touchepachot (30 hab.), sur laroute de Saint-Gourson ; le Courret (22 hab.), où se trouve le beau logis moderne de M. Arlin; Peuvezillon (19 hab.), dans le nord de la commune ; la Crouzatte (19 hab.) ; etc. etc.







Chapelle de BOISAUXGEAIS




CPA : collection Bernard MOREAU
Photos : YM
Sources : Géographie historique et communale de la CHARENTE tome 3e - 
arrondissements de CONFOLENS - RUFFEC - Wikipédia 
Remerciements à Bernard MOREAU




Construction du Viaduc de L'ARGENTOR en 1906
reliant SAINT-GERVAIS et CHAMPAGNE-MOUTON



Musée de l'Ecole - SAINT-GERVAIS Mairie
Mairie - Musée de l'Ecole


L'Eglise

Monument aux morts

Pont de l'ancienne voie de chemin de fer

Croix de chemin

CYCLE MARIA CASARES - BAGARRES PART 2



CYCLE 

MARIA CASARES 


-----
N° 2

BAGARRES PART 2

AVEC :

Maria Casares : Carmelle
Roger Pigaut : Antoine - Jean Murat : Baptiste - Orane Demazis : Martha
Jean Vinci : Gino - Edouard Delmont : Giuseppe - Jean Vilar : L'innocent
Pierrette Caillol : Mme Leroux - Henri Poupon : Le facteur
Charles Lemontier : M. Leroux - Louise Fouquet : La cabaretière
Marcel Mouloudji : Angelin - Claire Guibert : Lucienne - Jean Brochard 

Mise en scène de Henri Calef

---


Carmelle est une servante de ferme, mais aussi une femme magnifique, qui rêve d'une vie plus confortable. Sur les conseils de celui qu'elle aime, Jacques, un garçon sans le sou, elle parvient à charmer un riche et vieux fermier, Rabasse, et devient sa maîtresse et sa légatrice universelle. Rabasse meurt rapidement et Carmelle, désormais libre et riche, devient l'objet des convoitises des hommes du village.


CLIQUEZ SUR LES IMAGES POUR LES AGRANDIR 
CLICK ON THE PICTURE TO ENLARGE IT.

















                                                                                                                 

                                                                                                                       à suivre ...





- Hebdo Roman N° 21 du 27 mai 1959 : collection alloueblogspot
- Les yeux de Maria Casares - L'ECRAN N° 150 11 mai 1948 : collection alloueblogspot 
- Source de l'introduction : Wikipédia




MARIA CASARES ALLOUEBLOGSPOT :



ALLOUE AUTREFOIS


VILLA SARAH

ALLOUE AUTREFOIS



LA PLACE

26 janvier 2020

AUTREFOIS - LA VEILLEE


Publication du 11 février 2015




AUTREFOIS 
EN CHARENTE
-----
LA VEILLEE   







De nos jours, les veillées ont beaucoup perdu de leur poésie et de leur charme d'autrefois. Elles étaient une des meilleures distractions de nos aïeux. Je voudrais pouvoir en faire un tableau aussi exact que possible...


La nuit est venue. On a débarrassé la grande cheminée des marmites où cuisait la « *brenée », et l'on a chargé les hauts landiers de javelles (sarments de vigne séchés et réunis en petits faisceaux) et de grosses bûches. Une haute flamme claire s'élance et lèche de ses langues agiles l'âtre noir de suie. Comme on attend des « veilleurs », on introduit une chandelle de résine dans le « badaillaô », où l'on allume le « chaleuil » que l'on suspend devant l'âtre ou au-dessus de la table.

Sarments de vigne

Le chaleuil
L'aïeule s'assied dans un coin de la cheminée, l'aïeul dans l'autre; la première passe sa quenouille dans une oeillère de son corsage ; le second, son bâton entre les jambes, les mains croisées sur la poignée, les yeux mi-clos, sommeille à demi ou rêve au temps passé. Le père et les grands gas prennent place à leurs tour et se mettent à confectionner des paniers, des râteaux on des balais de genêts (d'aux ginês) ; la mère et les grandes filles, comme l'aïeule, font tourner le fuseau, ou cousent, ou tricotent. Et les tout-petits, garçons et filles, après s'être un peu bousculés, ont fini par s'accroupir aux pieds du grand-père ou de la grand - mère, selon qu'ils ont envie d'entendre un récit de bataille ou bien un conte ou une chanson.
Mais on entend un bruit de sabots; le chien gronde, les enfants se regardent tout désappointés, craignant d'être privés de la joie qu'ils espéraient. On frappe à la porte. Entrez !... C'est Jeantou, c'est la Jeanne, et Cati et Pierrinet. On se demande réciproquement « le portement », et, après l'offre de boire un coup poliment déclinée, les veilleurs s'assoient autour du foyer sur les escabeaux offerts. Un moment, on parle du dernier marché, des naissances nouvelles, des mariages en perspective, puis, le silence s'étant un peu rétabli, une petite voix réclame le récit, le conte ou la chanson : 


— Papé, dis-nous « Napoléon » ?...

— Marné, dis-nous l'histoire de la fontaine ... Chante-nous une chanson de ton jeune temps ?...

Le grand-père relève la tête ; au souvenir de ses campagnes lointaines, un rayon traverse ses yeux pâles, et il commence : <<...C'était en 1813... » Et il raconte, avec d'interminables longueurs, que l'on écoute sans impatience, comment, un jour, « l'empereur » Napoléon l'a distingué et lui a fortement tiré l'oreille »

— Vous a-t-il fait mal, grand-père ? Vous a-t-il fait mal ?

Puis c'est au tour de la grand'mère... Ah! la jolie légende qu'elle narre à ses petits enfants, sans cesser de faire tourner le fuseau, pendant que crépite dans l'âtre la chandelle de résine; une légende dont la scène s'est déroulée là, tout près, au village des Epinasses :

« Autrefois, mes enfants, il y avait là, bien cachée au fond des bois, une jolie fontaine dont l'eau était claire comme argent; l'eau de cette fontaine avait une vertu merveilleuse; de six lieues à la ronde on y venait « faire sa dévotion », et on avait beau y puiser des centaines et des centaines de tonneaux, son niveau ne baissait jamais... Un jour, une méchante femme y était venue, et elle allait s'en retourner chez elle, tenant à la main une « buie » pleine d'eau, lorsqu'elle rencontra un vieux loqueteux qui lui dit : « Femme, donne-moi à boire !... »
Une buie
Mais «lie ne voulut rien entendre, et elle s'apprêtait à continuer son chemin, lorsque le mendiant, laissant tomber une à une les guenilles qui le couvraient, se mua en un jeune homme beau comme le jour, merveilleusement vêtu d'azur et de lumière... Vous l'avez deviné, c'était un saint. Alors, frappant du pied et du bâton sur le rocher de la fontaine, il s'écria : « Mauvaise !... puisque tu m'as refusé de l'eau de ma fontaine, désormais, tu ne boiras plus ici, tu iras boire à Saint-Aubin ! » Et voici que soudain la grosse pierre glissa sur l'ouverture de la fontaine qui se trouva, par la toute-puissante volonté du saint, transportée dans la commune de Chasseneuil, et le Saint lui-même disparut... Et ce qui prouve, mes enfants, que ceci n'est pas un conte, c'est que l'on peut voir encore, dans la pierre, la double empreinte laissée par le pied et par le bâton... »

— Merci, grand'mère !... Maintenant, chante-nous une chanson !...

— C'est que je n'ai plus beaucoup de voix mes enfants... ,— Si ! si !... vous chantez si bien encore !...

Et la bonne vieille, flattée, après avoir un peu toussé pour s'éclaircir la voix, commence la complainte du Juif-Errant ou celle de Geneviève de Brabant, ou encore une belle chanson d'amour qui, lorsqu'elle est finie, la laisse toute rêveuse, au souvenir du temps lointain, lorsqu'elle était une belle et fraîche Jeune fille, et où « son vieux », alors beau gas robuste et entreprenant, venait lui faire la cour, au printemps, sous les buissons en fleurs...


**Geneviève de Brabant


Derrière chez nous, il y a-t-une fontaine Environnée de lauriers tout autour ; Tous les émants qui ont perdu leur maîtresse, vont tour à tour pour leur faire l'amour !...

La dernière note, un peu tremblante, se prolonge dans le silence presque religieux de la grand'salle, et tous les coeurs semblent frissonner, sous leur enveloppe grossière délicieusement émus, au charme tout puissant de là vraie poésie...

Hélas ! où sont maintenant les veillées "d'autrefois, les tant jolies veillées d'hiver ?... « Mais où sont les neiges d'antan ?...»






                                                               Mr BARENI, instituteur à Tapponnat - 1922





-------    





* Mot de patois charentais,la brenée à ALLOUE se dit : la beurnée ou la beurnade

** Geneviève de Brabant est une héroïne légendaire du Moyen Age.

Source : bulletin de la Société charentaise des études locales. Texte Mr BARÉNI, instituteur à Taponnat - 1922
CPA : collection privée

Nanteuil-en-Vallée - Les environs d'Alloue







Photos : YM




BENEST - SALICORNE A LA CHARRETTE



SAMEDI SOIR 13 JUIN 

A LA CHARRETTE 



"SALICORNE" 

ÉTAIT CONCERT 



Quatuor Folk Rock, multi-instrumentiste, le groupe "SALICORNE" était en concert à la CHARRETTE  à BENEST pour le plus grand plaisir des amateurs du genre. Comme souvent avec les formations Anglaises ont est surpris de l’éclectisme du répertoire, "SALICORNE" interprète à merveille ses propres compositions Folk et le Folklore traditionnel, il adapte à la sauce Folk, du Pop Rock et de la Soul Music, avec des arrangements de qualité en harmonie avec l’ensemble du répertoire du groupe, sans dérouter le spectateur.

Ainsi se côtoient : NEIL YOUNG, MICHAEL JACKSON, STEVIE WONDER, U2 les BEATLES et bien d’autres, avec des moments forts, chantés en chœur par le public FRANCO-ANGLAIS, tel le classique "THE BOXER" de PAUL SIMON & ART GARFUNKEL et le traditionnel "HOUSE OF THE RISING SUN" dépoussiéré par BOB DYLAN en 1961 et immortalisé trois ans plus tard par THE ANIMALS, qui en font un standard international, (en FRANCE : LE PÉNITENCIER par JOHNNY HALLYDAY),
ce qui prouve que la musique à depuis bien longtemps balayé les frontières. Le côté intimiste de la salle de "LA CHARRETTE" accueillant une quarantaine de spectateurs, permet d’apprécier pleinement ce type de prestation musicale en toute convivialité. 
NEIL SMITH & JANETTE MARSHALL,les propriétaires de "LA CHARRETTE", nous proposent régulièrement en soirée de week-end un programme de choix et de qualité variant du Jazz au Folk, tout comme le "CAFE DE LA PAIX" à CHAMPGNE-MOUTON fraîchement rénové sous l’impulsion du sympathique YOUSSEF
qui un dimanche par mois, du début d’après-midi à la deuxième partie de soirée propose un turnover de musiciens Rock, Pop, Jazz et Folk, sans oublier SEBASTIEN, de "L'AUBERGE DE L'ARGENTOR", à NANTEUIL EN VALLEE qui propose également à sa clientèle, très fréquemment des concerts de Blues-Rock, de Jazz et Folk. Voilà autant d’arguments pour zapper les programmes télé médiocres de l’été et se retrouver entre amis pour passer une excellente soirée. Mon petit doigt me dit que nous reparlerons sûrement de tout ça et que bientôt, "SALICORNE", sera de nouveau sur notre territoire.



SALICORNE














S.A.R.L LA CHARRETTE
Grande Rue 16350 BENEST

05 45 31 35 44

LE CAFE DE LA PAIX,
1 place 8 Mai, 16350 CHAMPAGNE-MOUTON 


05 4585 94 34

L'AUBERGE DE L'ARGENTOR 
17 Rue Guillaume le Noble, 16700 NANTEUIL-EN-VALLEE


05 45 31 85 20





Photos et prise de son : YM




Related Posts Plugin for WordPress, Blogger...